Histoire, sociologie, relativisme des frontières, Seignobos, texte de Passeron, historien, Hérodote, travaux de mathématiciens, physiciens Thalès de Milet, Pythagore, Archimède, Thucydide, Polybe, moyen âge, Febvre, histoire religieuse, histoire politique, Bodin, Marx, Rousseau, Hobbes, sociologues, Bloch, Gurvitch, Noiriel, société française, économie, Durkheim, Weber, Bourdieu, spécificités disciplinaires
Objectifs du cours : Rendre compte des rapports étroits entre l'histoire et la sociologie. Elles se sont rapprochées dans les années 30. Un des enjeux est de pointer le relativisme des frontières. Elles sont des sciences connexes. E. Durkheim a pointé ce lien et a affirmé que la sociologie est une sorte d'histoire. Il existe une hostilité entre ces deux disciplines, le tout était de savoir laquelle des deux était scientifique..
[...] On parlait de l'université comme d'un espace autonome dans le sens où on assiste à un corps intellectuel qui produit un cadre théorique commun imprégné de théologie. Elle permet d'ouvrir le savoir à d'autres populations que le clergé : tout d'abord la noblesse. On y enseigne la théologie autour d'un travail de lecture et de commentaires de textes. On parlait de savoir légitime dans le sens où la religion reconnaît les savoir. On ne forme pas d'historiens à l'université. Les historiens restent des clercs. [...]
[...] Cela ne s'applique pas seulement à la sociologie, mais à toutes les sciences. Toutes les sciences visent à produire des lois générales qui expliquent l'objet de la discipline en question. La méthode positiviste répond à une méthode unique : faire dégager des lois générales. C'est une science qui doit aussi s'appuyer à l'observation des faits. L'esprit positiviste est un esprit de rigueur, de rationalité. Ce positivisme se pense aussi dans cette manière de s'émanciper de la religion, de s'éloigner des causes qui ne sont pas fondées dans les faits, dans la réalité. [...]
[...] Cela rompt avec son époque. Ce livre est novateur, car : - Jusqu'à Hérodote, la chronologie n'était pas vraiment prise en compte dans les récits, car le temps mythique et le temps des faits se mêlaient allègrement. - Sa méthode (originalité des données et des informations recueillies par ses propres soins, usage de l'observation . - Son analyse (rupture radicale avec ce qui se faisait jusqu'alors). - La véracité, l'objectivité et le relativisme : trois dimensions peu prises en compte jusqu'alors. [...]
[...] Toute la sociologie de N. Elias va étudier la transformation des relations d'interdépendance : la sociogenèse. Il étudie la transformation des structures sociales. Il explique aussi la notion d'autocontrainte : contrôlé nos manières de nous tenir. Ce contrôle se jouait par un contrôle externe, social. Si N. Elias s'intéresse aux transformations des structures sociales, il ne conçoit pas ces « évolutions » comme déterminées par une orientation préétablie et tendant vers un but ou un progrès. Il s'oppose aux pensées téléologiques (étude d'une finalité). [...]
[...] La « nouvelle histoire » : La « nouvelle histoire » s'introduit en 1970. F. Braudel fait le lien entre l'histoire des annales et la nouvelle histoire. Symboliquement, ils changent le nom de la revue des annales : « économie, société, civilisation ». La sociologie va s'institutionnaliser avec l'université après la Seconde Guerre mondiale. G. Gurvitch va créer le centre d'études sociologiques en 1946, une revue « les cahiers internationaux de sociologie ». À l'université, la sociologie va s'autonomiser. On va voir l'apparition de licence, de maîtrise. Cette autonomie interroge la suprématie des historiens. [...]
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