L’histoire de la sociologie de l’école de Chicago

Thèmes abordés

Histoire, sociologie, école de Chicago

Résumé du document

Chicago = explosion démographique, c'est aussi la naissance de la sociologie urbaine, de la criminologie et de l'interactionnisme en tant que courant.
On a donc une explosion démographique "la ville devient véritablement un objet d'étude, un laboratoire social" => Robert Ezra Park. Il était enseignant à l'école de Chicago à 47 ans et était de formation journalistique. L'école de Chicago naît à la fin du 19ème siècle. Elle passe de la 24ème à la 2ème ville = urbanisation extrêmement rapide avec melting pot. Extrême hétérogénéité des cultures qui crée une certaine déstabilisation des mentalités... Chicago devient le symbole de la violence et de la criminalité

Extraits

[...] Introduisent une nouvelle méthode qui repose essentiellement de l'approche ethnologique (divers types d'observation, journal de bord, prise de note, intégration longue à un milieu Idée de noter tous les détails. Goffman et Becker s'opposent au fonctionnalisme de T. Parsons. Ils réalisent des enquêtes empiriques où les info doivent être vérifiées sur le terrain, c'est a dire que toutes hypothèses doit être validées ou invalidées. Le sociologue doit adapter des concepts et transformer ces hypothèses en fonction du travail de terrain qui permet de recadrer leur analyse. [...]

[...] Le questionnaire ne rend pas compte de la réalité vécue ms de la manière de penser du commanditaire. Les questions formatent beaucoup plus fortement les réponses et donc les personnes interrogées (rf L'opinion publique Bourdieu). Pour répondre, il faut rentrer dans la logique du questionnaire. Dans cette configuration du questionnaire points de vue s'oppose, celui de l'enquêté et de l'enquêteur. Cet outils rend nécessaire que l'enquêté doit transformer son cadre de pensée. Le questionnaire a un pouvoir sur le questionneur. [...]

[...] Nécessité d'étudier les individus dans leurs actes et leurs relations pour comprendre le sens qu'ils donnent aux choses. Les sens donné et le sens donné aux choses dépendent des interactions avec autrui. Le sens attaché aux choses dépend des interactions. Il existe un processus d'interprétation mis en œuvre par les individus dans le traitement des objets rencontrés et c'est dans ce processus que se construit le sens et qu'il se transforme. [...]

[...] On retrouve des études faites à la fois par des enseignants et étudiants. Cette première vague est liée à l'explosion démographique de la ville et les différentes études portent souvent sur les relations interethniques et la violence dans les villes. Parmi les auteurs fondateurs : Simmel, Park, Thomas. On trouve dans ce premier courant des traits communs qui sont d'une part le poids des recherches empiriques, (qui s'éloigne de la démarche journalistique) qui va créer un œil sociologique et d'autre part les objets de recherche lié à l'urbain. [...]

[...] Il cherche à comprendre le sens que l'individu donne au monde et vont dériver vers la psycho car il cherche à comprendre l'interprétation des réalités faites par les individus. Cette approche subjective transforme la méthodologie, les objets de recherche ce qui ns fait revenir à l'Ecole de Chicago. En comparaison (similitude) avec Baux et Pialoux, Blumer va donner une définition des fondements partagés par les différents chercheurs de cette école. Selon eux les individus agissent vis-à-vis des choses qui les entourent en fonction du sens qu'ils confèrent à ces choses. [...]