L'ivrognerie était le terme pour désigner un comportement de consommation d'alcool durable, ou chronique. Les ivresses désignaient quant à elles, « des états ponctuels, transitoires ». L'alcoolisme, à cette époque, n'était pas courant, pas journalier :
Trois raisons : la production (le produit n'était pas très bon, faible en éthanol), la conservation (problème de conservation car difficile en l'absence de techniques faibles), l'accès à ces produits (toutes les classes sociales ne pouvaient pas y avoir accès, seuls les riches pouvaient s'en procurer car produit assez cher).
Ce n'est qu'à la fin du 18ème et surtout au début du 19ème que l'alcoolisation de masse apparait.
[...] C'est la conséquence neurologique la plus sévère du sevrage d'alcool. Il survient chez les alcoolo-dépendants au cours du sevrage d'alcool non contrôlé par un traitement efficace de sevrage. Il apparait entre 48 et 96 h après le dernier verre, s'exprime par les signes d'altération importante du système nerveux (hallucinations, insomnie, troubles de la mémoire, crise convulsive). À partir de la deuxième moitié du 19e (après 1850), les médecins vont être capables d'établir le lien existant entre consommations d'alcool et ses conséquences sur les organes. [...]
[...] Des disparités selon le niveau de vie Mortalité importante liée à l'alcool dans les pays en expansion économique (au niveau des revenus des habitants) : Brésil, Chine. Mortalité relativement faible liée à l'alcool dans les pays à revenu élevé (Europe), liée aux modèles de consommation plus modérés. Mais les raisons de ces disparités sont multifactorielles (pas qu'une raison économique). L'ALCOOLISME DANS LE MILIEU DU 20e SIÈCLE Base de la définition d'un alcoolique dans les années 1950 La qualification d'alcoolique fait appel à des effets durables, voire permanents, d'une consommation répéter d'alcool. [...]
[...] D'autre part, il y a un effet dû à la surmortalité dans les catégories à risques (accumulation des risques : alcool + tabac). Outre l'âge, le niveau d'études apparait corrélé positivement avec la consommation excessive d'alcool. Plus le niveau de la population est élevé, plus la probabilité de devenir consommateur excessif est élevée. Mais le facteur revenu et lieu de résidence n'ont pas d'effet sur la consommation excessive d'alcool, contrairement au tabac. = buveurs excessifs (profil en cloche (summum chez les 45-49 ans) particulièrement des hommes, et des hommes diplômés. [...]
[...] La loi de 1873 sur la répression de l'ivresse publique. Il est intéressant de mettre en parallèle la mesure d'internement et celle de l'emprisonnent, destinées toutes les deux à des asociaux, tels que les alcooliques ayant perturbé l'ordre social. L'objectif était de remettre l'alcoolique dans le droit chemin et éventuellement leur proposer des cures. Mais dans les faits, ces lois furent très rarement appliquées. L'aspect correctionnaire est commun à l'asile et à la prison. Il s'agit de remettre l'alcoolique dans le droit chemin, car on considère l'alcoolisme comme un vice. [...]
[...] En 2004, la loi relative à la politique publique prévoit un renforcement de la législation contre l'alcoolisme. Résultats sur la fréquence de consommation (c'est la substance psychoactive la plus consommée en France ( de la population n'a jamais consommé d'alcool). D'une façon générale, la consommation occasionnelle (lors de fêtes) domine, par ailleurs, un tiers déclare boire une fois par semaine, et 1 personne sur 7 dit boire tous les jours. (Mais hommes et femmes se distinguent nettement. Ainsi, la proportion de buveurs quotidiens est presque trois fois supérieure chez les hommes que chez les femmes. [...]
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