Logement social, vie rural, monde urbain, idéologie productiviste, rentabilité, rendement, croissance économique, Première Guerre mondiale, rapports sociaux, secteur agricole, main-d'oeuvre, communes socialistes, matière de planification, politique, sociale, projet urbain de Villeurbanne, plan d'aménagement, Karl Marx Hof, Karl Ehn, cité de Montmartre
À la fin de la Première Guerre mondiale, on va voir la mise en place de la rationalisation intense et accélérée de la production. On va rationaliser les rapports sociaux. On va assister à un baby-boom qui va se conjuguer à un exode rural. Le secteur agricole est très arriéré : les petits paysans constituent l'essentiel de la vie rurale.
2 mondes coexistent : le monde urbain et le monde rural.
Arrivée de l'idéologie productiviste : idée de rendement et de rentabilité. La croissance économique devient une nécessité.
[...] C'est un grand chantier de travaux publics pour lutter contre le chômage. Le quartier est situé autour d'une place aménagée qui est à 1km de l'endroit où vont être bâtis les immeubles. Ils veulent une nouvelle centralité pour une ville socialiste. Le programme : il va rassemblement activité administrative, sociale, de loisir. Ce qui va constituer le cœur est les 1500 logements sociaux. La construction des logements va se faire par la société d'urbanisme de Villeurbanne. C'est un ensemble remarquable par sa verticalité. [...]
[...] Les nouveaux immeubles ont accueilli les anciens occupants. Ce projet reprend des principes d'ailleurs par les sociétés de HBM de Paris. Il faut prendre en compte la morphologie urbaine lors de nouvelles constructions. La disposition des bâtiments est en dents de scie et les cours sont ouvertes sur la rue. Le matériau utilisé est la brique. La construction est desserrée pour créer des ouvertures pour l'aération et faire passer la lumière. Le bâtiment va reconstituer la ville, continuer la ville, impulser ou reprendre un ordre. [...]
[...] La ville de Paris a le souhait de marquer les contours de la ville, marque une transition. L'aménagement des terrains dévolus à l'habitation se divise entre plusieurs promoteurs. On est sur un programme mixte en termes de logements. Ce pluralisme va se retrouver dans l'architecture lié à la différence des opérateurs et des maitres d'ouvrage. Les opérations ont été pensées comme un zoning social : les HBM sont concentrées au sud, à l'est et au nord. En 1933, seule la moitié des terrains est construits ou en cours alors que le besoin et la nécessité de logement sont importants. [...]
[...] On reste dans l'ilot parisien. On reste avec des immeubles alignés sur rue. On a une recherche de monumentalités au niveau des portes de Paris, créer des signaux pour que la ville soit lisible. L'aménagement des portes de paris témoigne d'une recherche de monumentalité. Ex : ILM (Immeuble à loyer moyen) de la porte de saint cloud, plans d'appartement, RIVP, Ali Tur Il y a un dégagement avec un couloir (zone de transition pour hiérarchiser les espaces). L'initiative privée va réaliser un programme de 20 mille logements en promotion immobilière. [...]
[...] Les immeubles sont construits à ossature de béton avec parement en brique. Les immeubles sont tintés d'effet pittoresque : il y a un jeu de composition et d'animation par la brique et par le vocabulaire (bow window etc). Ces recherches sur le vocabulaire architectural vont disparaitre dans les opérations suivantes à cause des exigences de rentabilité. Ex : 2e opération : Cité boulevard Brune On a une simplification de l'architecture pour des raisons d'économie. Il y a une variation sur l'ilot, semi-ouvert avec de plantation. [...]
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