Ce document traite de manière synthétique les grands thèmes de la sociologie comme La notion de démocratie,
Socialisation et socialisation politique, Inculcation et incorporation, etc.
Exemple:
La méthode sociologique
Emile Durkheim et Max Weber sont les pères de la sociologie, on les oppose souvent, mais ne méritent pas d'être autant opposés. On cherche souvent à fonder la sociologie comme une discipline, en lui trouvant une méthode scientifique, afin de comprendre les phénomènes sociaux. Pourquoi une méthode scientifique ? Afin pour les pères fondateurs de tenter de nous apprendre les techniques pour comprendre la société. Si l'on s'attache à l'objet de la sociologie, on aboutit au fait social, c'est-à-dire quelque chose qui a un caractère collectif. Le fait social s'impose souvent à nous, on songe à la mode par exemple, c'est quelque chose qu'aucun de nous ne va mettre en œuvre seul, le fait social c'est contraignant. A partir de là, si l'on tente de définir la méthode de la sociologie, on peut citer Durkheim qui disait « il faut traiter les faits sociaux comme des choses ». Les trois grandes règles de cette méthode sont les suivantes : définir l'objet que l'on étudie, écarter les préjugés, et comparer. Lorsqu'on parle de fait social, on pense bien entendu à la société, qu'entend-on par la société ? Il y a deux manières de la définir, une première consistant à dire que c'est la somme des individus, une autre qui dit que c'est bien plus que la somme des partis, la société fonctionne avec les individus, mais il n'y a pas d'individu en soi qui puisse exister avant le social. La substantifique moelle de la sociologie, c'est sa volonté d'aborder un monde social, ce monde tissé de champs de forces, de structures, qui le définissent.
[...] La famille a un rôle central dans la transmission, on transmet effectivement des appartenances et des orientations idéologiques, et ces transmissions sont très différentes selon les familles et le niveau social. Ce qui marche le mieux pour transmettre un rapport aisé à la politique, c'est lorsque les deux parents sont du même bord politique, lorsqu'ils s'engagent dans la politique. En effet, la convergence des signaux favorise la transmission : plus les signaux sont convergents, plus il y aura une transmission exacte des agents. Deuxièmement, évoquons l'École. [...]
[...] Le vote est historiquement une stratégie de canalisation de la contestation. Il aurait deux fonctions : légitimer l'action des gouvernants, réactiver le sens de l'appartenance collective (socialisation). Il y a deux principaux modes de scrutin, les scrutins majoritaires, on vote pour un candidat, et les scrutins proportionnels, on vote pour une liste. Ces deux modalités peuvent être modulées par trois petites choses : la taille des circonscriptions, les dispositions de limitation de l'accès à la candidature, l'existence ou non d'un second tour. [...]
[...] Le comportement de l'électeur On va s'attarder sur ce qui influence le choix politique d'un électeur. Dans les analyses écologiques, c'est-à-dire l'analyse d'un milieu, de son comportement, on s'intéresse aux tempéraments électoraux sur des régions et des territoires. Selon Siegfried il y a des variables sociales en fonction de l'habitat, de la religion, de la hiérarchie sociale. Le calcaire vote à gauche, le granit vote à droite Si l'on porte attention aux analyses sociologiques, développées aux États-Unis depuis les années 1940, on trouve différents modèles : - celui de Columbia : c'est un modèle déterministe qui se base sur certaines variables lourdes telles que le statut socio-économique, la religion, la résidence, qui déterminent le vote. [...]
[...] L'idée de Stein Rokkan, c'est qu'il existe des divisions profondes et c'est de ces divisions que vont naitre les grands types de partis politiques. Les clivages sociaux vont naitre de la modernisation politique qu'est la création de l'État nation et de la modernisation économique. Les partis institutionnalisent les divisions sociales. Quatre grands clivages vont créer 8 types de partis : - clivage de la centralisation administrative voire économique au début du XIXe siècle, qui est un clivage entre le national et le local. Toutes les personnes qui souffrent de ce phénomène de centralisation sont les Girondins. À l'inverse, on a les Jacobins. [...]
[...] La sortie du féodalisme c'est une manière de faire en sorte que l'organisation sociale ne soit plus une organisation patrimoniale, mais une différenciation des différentes fonctions. La dynamique féodale c'est une dynamique de concurrence et de monopolisation du pouvoir : - système patrionalisé - on sort de cette période par un processus de concurrence et de monopolisation de la force, on aboutit à la Monarchie. - Il va y avoir division des fonctions qui étaient confondues dans la forme féodale de gestion sociale (différenciation, spécialisation, institutionnalisation). La religion a participé à l'émergence de la structure étatique. [...]
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