Les grands courants de la sociologie - publié le 05/03/2009

Résumé du document

Cette fiche de 10 pages résume de manière concise et claire les diverses mouvances sociologiques. Les grands courants de la sociologie.



La société est un ordre qui présente 3 grandes caractéristiques. Il est différent de la somme des individus qui le compose ; la société est quelque chose en soi qui existe indépendamment de ses éléments individuels. Deuxièmement, cet ordre préexiste aux individus : Il est là avant que les générations se succèdent. Cet ordre détermine les comportements individuels.





- Holisme

- Individualisme méthodologique

- Interactionnisme

Extraits

[...] À connaître impérativement : Système social / Société / Culture / Socialisation / Acculturation / Intégration / Régulation / Structure / Fonction / Institution / Fait social / Communauté / Agent / Norme / Valeur / Rôle / Habitus / Anomie Quelle est la position de l'holisme dans la querelle des méthodes ? Les sociologues holistes adhèrent au dualisme ontologique mais refusent le dualisme méthodologique. La sociologie ne fait qu'expliquer ! Elle ne comprend pas ! Cela signifie que l'on doit trouver les causes sociales des faits sociaux que l'on étudie (holisme durkheimien). Mais il faut aussi rechercher les fonctions sociales des faits sociaux. Durkheim s'est beaucoup intéressé à l'école : ses causes et ses fonctions sociales. Comment la méthode holiste juge-t-elle la sociologie ordinaire ? Rejet radical de la sociologie ordinaire. [...]

[...] Pour les interactionnistes c'est un véritable savoir, il permet de vivre dans la société, ça a de la valeur et une valeur scientifique. Cet acteur possède des connaissances sur la vie sociale. Cet acteur met du sens dans ce qu'il fait. Deux formules interactionnistes : Les hommes font et subissent G. Simmel, précurseur. L'acteur social fait la société et fabrique en même temps la société. C'est ce que Simmel appelle la tragédie de la culture, être condamné à fabriquer le social et le social que l'on fabrique se retourne contre nous et nous contraint. [...]

[...] Cette collecte est objective : le sociologue va collecter des faits sociaux mais en aucun cas des opinions émises par des acteurs sociaux. Le sociologue ne s'intéresse pas aux lettres des suicidés. Le holiste se méfie de la subjectivité. Ce qui l'intéresse c'est la réalité des faits. La seconde caractéristique de cette collecte c'est que c'est une collecte directe. On recherche l'information auprès des individus. Autant que faire ce peut on va éviter les intermédiaires. On utilise un questionnaire avec des questions fermées : Une question avec une série de réponses possible. [...]

[...] Les interactionnistes pensent que la sociologie ne peut expliquer les phénomènes sociaux. Elle a vocation à les comprendre. Comme l'individualisme méthodologique. Mais sous le terme comprendre les individualistes et interactionnistes ne mettent pas la même chose. Comprendre pour les individualistes c'est chercher les raisons d'agir : pourquoi l'action sociale ? Pour les interactionnistes comprendre c'est retrouver les significations que les acteurs sociaux mettent sur leurs actes. Ils s'intéressent à la manière dont les acteurs sociaux interprètent ce qu'ils font : Comment la méthode interactionniste juge-t-elle la sociologie ordinaire ? [...]

[...] La subjectivité construit du social objectif. Exemple : un coup de feu chez le voisin, je me précipite. Weber dirait, pourquoi ? L'intérêt, les valeurs . L'interactionniste se dit : il se précipite et se trouve face à une situation, il découvre un cadavre et un pistolet à côté. Comment va-t-il interpréter la situation, quel est le sens qu'il va mettre sur ce qu'il est en train de voir ? Il interprète le social. Nous plaquons des scénarios sur les situations sociales dans lesquelles on se trouve. [...]