Fragments des Lumières européennes

Thèmes abordés

Illusion, lumières, fragments, vérité, réalité, clarté, discernement, Newton, éthique rationnelle, Grandes Lumières, Baruch Spinoza, Emmanuel Kant, d?Holbach, Diderot, Montesquieu, Rousseau, Voltaire, Révolution française

Résumé du document

La clarté et le discernement sont placés comme deux mesures de la vérité, et « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. », et une lumière innée qui mène au droit chemin sans l'aide d'une révélation ou d'une autorité religieuse, ou même sans une autorité de tutelle intellectuelle.
La bataille de l'esprit de ce siècle s'est concentrée sur la superstition et l'illusion qui couvrent la réalité et empêchent l'esprit de l'atteindre.

Extraits

[...] Il dit que l'homme a une bouffée de Dieu qui est l'esprit ainsi que cet esprit l'empêche d'être un esclave sur terre, par conséquent, il est impossible pour un être humain d'asservir un être humain comme lui. Et, ce fut la conclusion naturelle de tout ce long chemin de la révolution rationnelle des Lumières. La conclusion naturelle fut l'éclatement de la glorieuse Révolution française, cette révolution, qui est la première révolution de l'histoire de l'humanité, menée par la pure pensée des Lumières et menée par des libres penseurs et des philosophes avec ses trois mots d'ordre immortels : liberté, égalité et fraternité. [...]

[...] Il était à la tête de cette constellation des grands éclairés Voltaire avec son célèbre cri « Écrasons l'infâme ». Voltaire appelait à la condamnation des guerres sous toutes leurs formes, ne faisant aucune différence pour lui entre les guerres d'agression et les guerres de défense. Il a déclaré que la guerre, comme la peste ainsi que la famine, est un mal pur qui menace l'existence humaine. Voltaire a également appelé à l'établissement du système républicain de même qu'à la fin de la monarchie. [...]

[...] La clarté et le discernement sont placés comme deux mesures de la vérité, et « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. », et une lumière innée qui mène au droit chemin sans l'aide d'une révélation ou d'une autorité religieuse, ou même sans une autorité de tutelle intellectuelle. La bataille de l'esprit de ce siècle s'est concentrée sur la superstition et l'illusion qui couvrent la réalité et empêchent l'esprit de l'atteindre. En théologie, par exemple, les derniers anthropomorphismes et analogies restants ont été éliminés. Et, l'esprit a pu atteindre le monothéisme rationnel pur. [...]

[...] Par conséquent, le grand Spinoza a été un grand pionnier des Lumières lorsqu'il a transformé la pensée en un processus social. Le penseur s'est transformé avec Spinoza en un outil civilisé qui détruit l'illusion et la superstition, non seulement dans la science, mais également dans la vie quotidienne. Puis vint Emmanuel Kant, et plaça la religion dans les limites de la raison, abandonnant ainsi le monopole de la foi et de la vérité, ce monopole qui touchait à la vanité et au racisme, pour remplacer l'inclusion à la place de la particularité. [...]

[...] Il était également possible de convertir la géométrie en algèbre, et les surfaces et les volumes en symboles, après cela, avec le grand Isaac Newton, le monde appris la gravité et derrière elle comment cet univers et les corps célestes fonctionnent, ainsi que les progrès de l'esprit mathématique avec Newton de même que Leibniz, le calcul différentiel et intégral a été découvert et la géométrie analytique est devenue l'une des plus grandes réalisations du siècle. Dans le domaine humain, le « soi » est devenu une priorité absolue qui s'est instaurée avec le fameux cogito. L'homme est devenu la pure pensée et non un animal doué de langage comme été à l'ancienne croyance. L'homme est devenu le pur parlant synonyme d'existence. Aussi, l'éthique rationnelle s'est développée au cours de ce siècle, et l'éthique est devenue le fruit de la métaphysique, et non l'inverse. [...]