Militantisme, forme du militantisme, cadre du militantisme, théorie, répertoire de l'action collective, action collective, 1850, répertoire d'action moderne, répertoire national-autonome, années 1850, répertoire d'action ancien, répertoire localisé-patronné, détournement de rites sociaux, Patrick Champagne, Charles Tilly, Sophie Béroud, Femen, Act-Up, Greenpeace, années 2000, syndicat, mobilisation sociale, mobilisation locale, mouvement ouvrier, mouvement social, espace d'engagement, parti politique, engagement
Comment s'engage-t-on ?
Il faut saisir les cadres dans lesquels un individu participe et s'engage politiquement.
Si l'on s'interroge sur le cadre dans lequel on peut s'engager, le premier espace d'engagement historique, c'est l'engagement dans les partis politiques. En revanche, cet engagement décroit (faiblesse du militantisme dans les partis). Aujourd'hui, le taux d'adhésion est très faible : environ 1 % du corps électoral (personnes adhérentes, officiellement).
[...] La production de l'événement politique », Actes de la Recherche en Sciences Sociales Hypothèse d'un répertoire d'action depuis la fin du XXe siècle. Il analyse une manifestation d'agriculteurs en mars 1982. Il montre l'omniprésence du service de presse et des conseillers en communication. Enjeu central : la médiatisation. Ils trouvent des agriculteurs qui se donnent pour cible principale les journalistes. Le fait que les journalistes deviennent une cible, cela constitue à un troisième répertoire. On a un déplacement des terrains des luttes, elle se décale de la « rue » et que progressivement vers les « journaux télévisés et aux colonnes des journaux ». [...]
[...] En effet, ils s'adressent à une échelle locale, à des représentants des pouvoirs comme les maires, les prêtres, les curées, les patrons . = patronné (figures du pouvoir local qui sont en responsabilité économique ou de production, que ce soit au niveau religion ou au niveau politique). Comment ? Avec des détournements de rites sociaux qui viennent soit de fête religieuse, de carnaval . qui sont détournés pour devenir des espaces de mobilisation. On a dans ses formes une forte dimension symbolique. [...]
[...] La deuxième forme qui est en baisse en France : les syndicats Il y a une faiblesse du militantisme dans les syndicats. Selon Sophie BÉROUD dans Dictionnaire des mouvements sociaux les syndicats sont des « organisations qui se donnent pour objectif la défense de personne ayant un intérêt professionnel commun ». On à un taux moyen de syndicalisation en Europe : des salariés (variations entre 10 et 70 À l'inverse, en France, moins de des salariés syndiqués. On retrouve une désyndicalisation très forte. [...]
[...] On a des appuis sur des organisations spécialisées (ex. : histoire des syndicats). On retrouve de nouveaux modes d'action spécifiques aux mouvements sociaux (grèves, manifs, sabotage, etc.). Les militants vont donc prendre plus d'indépendance vis-à-vis des notables. Le mouvement ouvrier s'est doté de syndicat = plus besoin de patronage. Les raisons : moyens de communications, transports, centralisation du pouvoir (préfecture), révolution industrielle (création des industries), concentration de la main-d'œuvre ouvrière dans les centres urbains PÉRIODE DE L'EXODE RURAL. Vers des manifestations de papier ? [...]
[...] Il prend en compte ensemble tous les moyens possibles de mobilisations collectives pour faire entendre une cause, une revendication . Ex. : intervention auprès d'élus, pétition, manifestation, grève, grève de la faim, occupation de locaux symboliques, boycott, etc. Cette notion permet de toucher très large, une large population. Il veut essayer de comprendre comment ce répertoire évolue en fonction des périodes historiques. Son objectif : prendre en compte le fait que chaque mode d'action est situé historiquement (variation) et socialement (qui en prend en compte ce ne sont pas toujours les mêmes modes d'action). [...]
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