Fondements de la sociologie, objets, méthodes, Max Weber, Yves Fricker, Émile Durkheim, Karl Polany, Ferdinand Tönnies, Auguste Comte, Frédéric Le Play, Alexis de Tocqueville, Karl Marx, Friedrich Engels, George Herbert Mead, Becker, Goffman, Harold Garfinkel, Raymond Boudon, Michel Crozier, Alain Touraine, Talcott Parsons, Herbert Spencer, Branislaw Malinowski, Claude Levi-Strauss, Pierre Bourdieu, société traditionnelle, société moderne, mouvements sociaux, école de sociologie
La sociologie traite du fonctionnement et de la transformation des groupes et des ensembles elle étudie les normes, les codes, les croyances qui organisent la société, les hiérarchies, les rôles, les rites qui la structurent, les signes et les symboles à travers lesquels elle s'exprime, les conflits et les contradictions qui la transforment ou la déchire. (Yves FRICKER)
[...] C'est ce qu'il fait en mettant en évidence les relations entre la morale puritaine calviniste et l'économie capitaliste dans l'éthique protestante et l'esprit du capitalisme (1905). En partant des quatre idéaux types, Weber définit des formes de domination : traditionnelle, charismatique et rationnelle. La sociologie : Les formes et les techniques Les sujets d'étude A priori, tous les sujets d'étude peuvent intéresser le sociologue. Cependant Georges Gurvitch a opéré un classement des domaines d'études selon le degré d'extériorité par rapport aux individus. Dimension des faits sociaux : – Macrosociologie (ex. [...]
[...] II- Les grands thèmes et les grands courants de la sociologie On distingue deux courants de pensées majeures qui conçoivent la sociologie différemment. Dans le sillage de Weber, la sociologie dynamique ou individualiste fait de l'homme un acteur social influent qui empêche la société de se reproduire à l'identique. Dans celui de Durkheim, la sociologie déterministe fait de l'homme un acteur passif qui subit et s'adapte à la société qui est supérieure à l'individu et prime sur lui. L'approche dynamique L'interactionnisme Georg Simmel (1859-1918) fonde sa sociologie sur ce qu'on appelle aujourd'hui l'interactionnisme, c'est-à-dire que les rapports entre les hommes (sentiments, intérêts) sont à l'origine de tous les phénomènes sociaux. [...]
[...] Il est également très lié au concept de déterminisme, c'est-à-dire que les contraintes sociales pèsent sur les individus sans qu'ils en aient conscience. Enfin, Durkheim analyse la transformation sociale au travers du passage d'une solidarité mécanique à une solidarité organique par la généralisation de la division du travail. Contrairement à Smith, il ne considère pas la DT comme le résultat de l'égoïsme des agents mas comme le résultat de l'accroissement démographique et des interactions sociales. C'est donc un sociologue qui pose le primat du social et qui s'inscrit parfaitement dans le contexte de résolution de la question sociale de la IIIe république. [...]
[...] Il se développe suite aux travaux de Talcott Parsons pour comprendre The Social System (1951), pour lui, les individus sont des acteurs sociaux qui cherchent à optimiser leur satisfaction en fonction de contraintes matérielles (revenu) et symboliques (normes et valeurs culturelles) et de sanctions et récompenses, mais aussi et surtout à s'intégrer à la société et à la maintenir. De plus, la stratification sociale est le résultat de la division du travail pour le maintien et le fonctionnement de la société. Son analyse est clairement holiste puisqu'il divise l'action sociale en systèmes interdépendants (culturel, social, psychique et organisationnel) dans ce qu'il appelle l'impératif fonctionnel. [...]
[...] Pour lui, la socio est la science des faits sociaux (manières d'agir, de penser et de sentir, extérieurs à l'individu et qui sont doués d'un pouvoir de coercition en vertu duquel, ils s'imposent à lui). Il embrasse ainsi l'ensemble de la société dans une analyse holiste de celle-ci, c'est-à-dire que les faits sociaux s'incarnent chez l'individu, mais ce sont leurs expressions collectives qui doivent intéresser le sociologue (crime plutôt que criminel, mariage plutôt que marié). Il distingue alors les faits normaux des faits pathologiques selon leur fréquence statistique. L'holisme considère que les structures sociales influencent le comportement des individus, c'est donc une approche macrosociologique (grandes entités sociales comme la famille ou les classes sociales). [...]
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