[...] La réponse aux violences urbaines
Tout d'abord, dans la lutte contre l'insécurité, les pouvoirs publics ont investi dès 1996, 20milliards
d'euros (la moitié pour la police, la moitié pour le privé = personnel de sécurité, moyens mécaniques et électroniques de sécurité). Mais ces mesures demeurent peu rentables en terme de résultats. L'Etat, avec la loi d'orientation et de programmation relative à la sécurité, initiée par l'insoupçonnable Pasqua en 1994, cherche à lutter contre l'insécurité tout en conservant les libertés publiques fondamentales.
[...] Les grands principes du système éducatif français
La lente construction du système éducatif = jusqu'à la RF, l'éducation est du domaine de l'Eglise.
Par la suite, Napoléon déclare l'éducation affaire d'Etat. Loi du 10 mai 1806 qui crée l'Université. L'Eglise cherche à maintenir sa position dans l'éducation (1833, loi Guizot). 1850 = loi Falloux donne davantage d'autonomie aux écoles privées. Les caractéristiques du système éducatif français sont issues d'une histoire complexe : ainsi, l'Etat est prééminent dans le fonctionnement de l'école (ministère de l'éducation), même si établissements privés. Les collectivités locales participent également à l'enseignement (commune pour le primaire, département pour le collège et régions pour le lycée).
Le système éducatif, quel bilan ?
Une école de masse qui n'empêche pas les inégalités. Massification générale de l'enseignement, à tous les échelons. Réduction relative des inégalités (relatif, car dans les grandes écoles, les enfants d'ouvriers (27% des jeunes) ne représentent que 7% dans les classes prépas. Les nouveaux défis du système éducatif = le recrutement massif d'enseignant d'ici 20 ans face aux départs en retraite. En outre, il faudra adapter les connaissances face à cette société mouvante. Enfin, la montée de l'enseignement technique suppose de nouvelles relations entre école et entreprise.
Les effets sociaux du chômage (10% en 2004, après l'embellie entre 1997 et 2000)
La précarisation des conditions de vie.
Une population qui s'appauvrit, les ménages notamment. Indemnités faibles. Retour à la vie active difficile (salaires inférieurs aux autres). Apparition d'une nouvelle pauvreté touchant surtout les jeunes. La précarité modifie également les relations sociales (angoisse pour les pop)
La perte d'identité sociale
Les différentes manières de vivre le chômage varient selon plusieurs variables (l'âge, le sexe = les femmes peuvent voir différemment la perte de l'emploi ; l'appartenance sociale).
Les typologies des chômages vécus (chômage total = travailleurs manuels. Humiliation, perte du statut social. Le chômage inversé = femmes jeunes faiblement qualifiées. Chômage est vu comme des vacances.
Le chômage différé = cadres diplômé, chômage depuis peu. Nouvelles activités comme formation,
recherche d'emploi...si ce chômage de conversion n'aboutit pas, on passe un chômage d'exclusion (...)
[...] Les familles monoparentales et recomposées caractéristiques de ces familles = forte croissance depuis 1970 (parallèlement aux divorces et à l'espérance de vie) des ménages en des ménages en 1988. Changement de l'avis de la société, qui désormais ne frappe plus d'ostracisme ces mères célibataires par exemple (les filles mères). Ce n'est plus déviant, mal perçu. Recomposition familiale dans les 5 ans après la rupture. Ces familles recomposées bouleversent la notion de parenté = 1/10 des enfants est élevé par un seul de ses parents. Familles recomposée (rend caduque la notion de famille foyer Notion de parenté brouillée. [...]
[...] L'œuvre de Weber = stratification sociale chez Max Weber types de groupes sociaux donc 3 formes de différenciations sociales entre les groupes de statuts fondés sur le prestige, les partis fondées sur le pouvoir politiques et les classes sociales. Contrairement à Marx, les classes sociales n'occupent pas une place centrale. Les catégories socioprofessionnelles Statisticiens de l'INSEE (Institut national de la statistiques et des études économiques) classent les actifs depuis le recensement de 1954. Redéfinie dans les années 1980. De CSP à PCS, en fonction de la profession, statut, qualification, hiérarchie, secteurs d'activité, fonction publique/privé. Cette nomenclature des PCS permet l'étude des phénomènes sociaux = consommation, mobilité sociale. [...]
[...] La précarité modifie également les relations sociales (angoisse pour les pop) La perte d'identité sociale Les différentes manières de vivre le chômage varie selon plusieurs variables (l'âge, le sexe = les femmes peuvent voir différemment la perte de l'emploi ; l'appartenance sociale). Les typologies des chômages vécus (chômage total = travailleurs manuels. Humiliation, perte du statut social. Le chômage inversé = femmes jeunes faiblement qualifiées. Chômage est vu comme des vacances. Le chômage différé = cadres diplômé, chômage depuis peu. [...]
[...] Travaillent dans les grandes industries textiles. Pauvreté (travaux de Villermé). Soumission à la machine. C'est le prolétariat. Mais pas seulement, car des ouvriers demeurent en nombre dans un cadre rural. La formation du mouvement ouvrier s'opère en 1884 avec la loi autorisant les syndicats professionnels. Grève de 1936 marque l'irruption de l'ouvrier dans la sphère publique ; poids du syndicalisme de masse et de l'activisme du PCF. L'OS deviendra l'archétype de l'ouvrier dès 1945. La fin de la classe ouvrière Beaucoup d'analystes le pensent, notamment du fait d'un déclin numérique certain (années 1970, processus de désindustrialisation. [...]
[...] Gensac), débutent avec des salaires que les générations précédentes. Comment expliquer cette dégradation ? Les difficultés qui se renforcent mutuellement = si chômage, obligation d'accepter un emploi, même précaire, d'où revenus plus faibles. Les jeunes victimes de la flexibilité = logique de concurrence plus rude, recherche de coûts de production les plus faibles. La flexibilité porte sur les nouveaux employés (les jeunes). Une sélectivité accrue du marché du travail = abondance de MO. Difficultés pour les immigrés, les femmes, les handicapés Recherche d'expérience = les jeunes sont perdants. [...]
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