Comme le travail et l'école, la famille fait partie des institutions intégratrices qui permettent aux individus de se construire en société.
L'intégration est le processus de solidarité qui unit les individus les uns aux autres, car ils partagent des normes et des valeurs communes. La famille au sens de l'INSEE est l'ensemble des personnes ayant des liens de sang et vivant sous le même toit.
La famille des sociétés modernes joue-t-elle un rôle intégrateur ?
[...] Ainsi, les familles possèdent encore un rôle intégrateur, malgré leurs nouvelles formes. Les familles modernes résistent, donc pour conserver leur rôle intégrateur. Cependant, la famille connaît une crise, la formation des familles monoparentales entraîne des effets négatifs économiquement et socialement pour les acteurs de ces familles (les parents autant que les enfants). Les nouvelles mœurs quant à elle condamnent la création d'une famille, par une hausse de l'individualisme Bibliographie indicative Les grandes questions économiques et sociales : tome Les mutations de la société française Robert Castel, Louis Chauvel, Dominique Merllié, et coll. [...]
[...] Malgré l'évolution des modes de vie, la famille persiste, mais cette dernière connaît une crise. II/ La famille ou une institution qui connaît une crise La famille connaît une crise la transformation de la structure familiale conduit à inégalités de chances, qui varient selon les familles (marié ou non, monoparentale) et les catégories socioprofessionnelles. Même si les familles monoparentales tentent de préserver un lien de socialisation elles sont inégalitaires face aux autres familles. Il y a des inégalités du point de vue économiques. [...]
[...] C'est tout simplement la dotation en capital. Selon Bourdieu, il y a un capital économique, un capital culturel, et un capital social selon le type de famille et la csp des parents, les chances de réussites divergentes. Ainsi dans les familles monoparentales il peut avoir une diminution de chacun de ces capitaux face aux familles unies. Les enfants font également moins partie du schéma moderne de la famille. En effet, au cours de ces dernières décennies les mœurs ont donc évolué et la formation, la création d'une famille traditionnelle (c'est-à- dire dont les parents sont mariés ou vivent ensemble et ont des enfants) connaît un recul. [...]
[...] Le manque d'autorité dû à l'absence d'un père peut conduire à la délinquance. En effet à certains âges notamment l'adolescence, l'enfant a besoin d'un cadre, de limites qui lui permettent de s'épanouir. Sans repères, sans limites, l'enfant peut tomber dans la délinquance ou connaître des difficultés scolaire par manque de soutien du fait de l'absence d'un parent qui cumul au les emplois. La réussite scolaire est un des éléments qui marquent la crise de la famille. En effet Les inégalités apparaissent entre les différentes catégories socioprofessionnelles (csp) mais également entre les familles traditionnelles et les familles monoparentales. [...]
[...] La famille joue-t-elle un rôle intégrateur dans la société française contemporaine ? Comme le travail et l'école, la famille fait partie des institutions intégratrices qui permettent aux individus de se construire en société. L'intégration est le processus de solidarité qui unit les individus les uns aux autres, car ils partagent des normes et des valeurs communes. La famille au sens de l'INSEE est l'ensemble des personnes ayant des liens de sang et vivant sous le même toit. La famille des sociétés moderne joue-t-elle un rôle intégrateur ? [...]
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