Institution de la famille, pouvoir de contrainte, approche anthropologique, filiation, institution du mariage, famille contemporaine, augmentation du divorce, mariage d'amour, baisse des mariages, mariage ouvrier, stigmatisation de la femme
La famille est une institution. Dans les institutions communes, il s'agit de la mère, d'un père, de l'enfant, etc. Une institution, "c'est un ensemble d'actes ou d'idées tout institué que les individus trouvent devant eux et qui s'impose plus ou moins à eux" (Marcel Mauss et Paul Fauconnet). Les institutions sont vivantes, car elles se transforment, donc ce sont des phénomènes sociaux. Par exemple la langue est une institution ou encore le système monétaire. Voici quelques caractéristiques des institutions : elles sont extérieures aux individus, elles sont des constructions historiques et elles ont un caractère coercitif, on est obligé de se plier à elles (pouvoir de contrainte). La contrainte n'est pas ressentie par les individus parce qu'ils ont été socialisés dans la société où règnent ces institutions ; l'institution fait partie d'eux-mêmes.
[...] Le mariage arrive une fois une stabilité financière acquise. ❖ A la fin des années 60, 1/3 des femmes étaient vierge au moment de rentrer dans la vie conjugale et une femme sur dix au milieu des années 80 (moyens de contraception). ❖ Petit à petit certains refusent le mariage car l'amour leur suffit. Le divorce L'autre grande rupture des années 70 est l'augmentation du nombre de divorce et les ruptures des unions libres. Cette rupture se traduit par une instabilité des couples qui n'est pas forcément nouvelle. [...]
[...] Le nombre de divorce est faible et stable ; c'est environ 10% des mariages en 1950. Durant cette période on a fait face à un pic démographique, ce que l'on appelle le baby-boom et le mariage s'est généralisé. De même, de moins en moins de mariage sont arrangés et donc on a l'impression que l'amour va guider le choix du conjoint. Dans les années 1970, plus de la moitié des conjoints était issue du même département (homogamie géographique) et on constate par ailleurs une homogamie sociale. [...]
[...] De plus en plus de familles monoparentales apparaissent et on dénombre environ 20% des enfants qui vivent en famille monoparentale ou encore l'augmentation croissante de famille homoparentales. Conclusion : ❖ La famille contemporaine est de plus en plus relationnelle ❖ Elle est aussi de plus en plus privée ; on refuse l'ingérence mais elle est aussi de plus en plus publique car il y a une logique de dépendance avec l'Etat notamment avec la protection de l'enfance. ❖ La famille contemporaine est également de plus de plus individualiste. [...]
[...] • Socialisation similaire qui crée une proximité de goûts. • Chances proches de fréquenter les mêmes lieux et de se rencontrer. La rupture des années 70 ➢ Diminution du nombre de mariage (baisse de la nuptialité). ➢ Augmentation du nombre de divorces notamment à partir de 1975 avec le consentement mutuel. Il y a alors plus de famille monoparentale avec la majorité des cas une chef de famille mais aussi des familles recomposées. ➢ Diminution du nombre de naissances (baisse de la natalité). [...]
[...] Un des sociologues qui a travailler là-dessus est Claude Levi Strauss. Pour lui, tout ce qui est universel relève de la nature. Pour lui cela constitue un paradoxe car l'inceste est un usage social ; il va montrer que chaque groupe définit à sa manière les limites de clan et donc quelles sont les femmes interdites. Il dit également que « la prohibition de l'inceste est en réalité la contrepartie d'une règle positive qui oblige à l'échange ». L'interdit du meurtre Le meurtre va être condamné de manière variable selon les situations. [...]
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