La famille est au coeur des liaisons sociales. Selon Durkheim, "Tout le monde en principe appartient à une famille et en fonde une". De quelque façon qu'on est été conçu, on a un père et une mère. Ce constat appelle deux types de tempéraments :
− si tout le monde a une expérience de la famille, tout le monde n'a pas la même. (on peut connaître ses parents ou pas, avoir des frères et soeurs ou pas, etc.)
− la famille est centrale et pourtant, elle est remise en cause et critiquée. Selon Platon, « l'éducation est une affaire trop sérieuse pour être confié aux parents ». Elle est retirée des parents et est confiée à des pédagogues. Gides a écrit « famille, je vous hais ».
La famille au sens large est un ensemble de personnes ayant entre elles, des liens de parenté. Au sens étroit, c'est un groupe constitué d'au moins deux personnes, qui ont des liens de parenté et qui résident ensemble. La parenté est l'ensemble des personnes qui sont unies par des liens qui peuvent être biologiques ou qui peuvent être la conséquence d'alliances.
Quelles sont les formes du lien familial ? Comment expliquer que dans toutes les sociétés, il y ait des familles ? Comment expliquer qu'il n'existe pas de sociétés sans famille ?
[...] Mais la famille est aussi un lieu de production. Elle l'est beaucoup moins que par le passé. En effet, jusqu'au milieu du 19e siècle, la production agricole et artisanale étaient essentiellement familiales. Il y avait une confusion entre le lieu de travail et de résidence familiale et les biens produits étaient soit commercialisés, soit consommés par la famille elle-même (autoconsommation). Néanmoins, à partir du 19e siècle, le salarié s'est développé et l'essentiel de la production nationale est sorti du cadre familial. [...]
[...] En effet, les hommes tendent à avoir des professions plus élevé que celles de leur conjointe, donc pour la satisfaction de leur conjoint, les femmes seraient dépendantes de leur conjoint, donc les hommes pourraient demander aux femmes de réaliser des tâches qu'ils jugeraient indignes d'eux. Cette thèse est confirmée par un ensemble de statistiques qui montrent que plus les ressources intellectuelles et financières de la femme sont élevées par rapport à celle de l'homme, plus la répartition des tâches ménagères est égalitaire. Quelle qu'en soit la cause, cette inégalité entre hommes et femmes est prolongée par la socialisation des garçons et des filles. En effet, garçons et filles ne sont pas éduqués de la même façon. ex : catalogue de jouets. [...]
[...] On a le droit de mettre un terme à son couple séries de questions une fois qu'on a ses différents constats, questions de type scientifique, et question de type normatif : question fondamentale : le lien familial s'est-il renforcé ou affaibli ? Le lien familial est plus facile à rompre que par le passé (lien conjugal, on peut divorcer), de fait, les enfants sont séparés de leurs 2 parents, lien moins contraignant. Néanmoins, le lien familial à tendance à s'étendre. question normative : quand on se demande ce qu'il faut faire, ex : quels sont les droits d'un concubin sur les enfants de son partenaire. [...]
[...] Par hypothèse, la femme est stérile. Le mariage est alors automatiquement dissous, et à partir de là, la femme stérile est considérée exactement comme un homme. Et puisque c'est un homme, elle a le droit de se marier à une femme. En même temps que de choisir une femme, elle doit choisir un géniteur qui vivra avec elles deux, et qui sera chargé de faire des enfants à la femme fertile. 3e critère : le mariage peut survivre à la mort d'un des conjoints. [...]
[...] 2nde raison : les hommes participent de façon croissante à des taches qui jusque récemment, étaient spécifiquement féminines : la cuisine, les vitres, passer le balai, l'aspirateur, la vaisselle, faire les courses, remplir et vider le lave-vaisselle, mettre le couvert. L'implication des hommes est inférieure à l'implication des femmes aux taches ménagères, pour 2 raisons (complémentaires des 2 autres) : il existe des taches spécifiquement masculines et spécifiquement féminines. Toutes les taches relatives au linge et nettoyage des sanitaires. les taches où les hommes s'impliquent de plus en plus restent majoritairement réalisées par les femmes. Au bout du compte, la répartition du travail domestique est inégalitaire aux dépens des femmes. Ce constat fait l'unanimité chez les sociologues. [...]
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