"Faire famille" aujourd'hui : entre autonomie de chacun et solidarité intergénérationnelle

Thèmes abordés

Faire famille, autonomie, solidarité intergénérationnelle, socialisation primaire, société contemporaine, socialisation secondaire, approche psychosociologique, psychosociologie, génération des baby-boomers, baby-boomers, urbanisation, industrialisation, génération intragénérationnelle, quête d'autonomie, patriarcat, éducation, éducation parentale, environnement extrafamilial, hiérarchie sociale, style éducatif, famille nucléaire, famille monoparentale, famille recomposée, famille homoparentale

Résumé du document

Nous allons nous intéresser à l'approche psychosociologique de la famille dans les sociétés contemporaines.
Dans les sociétés contemporaines, l'espace du travail/de l'emploi et l'espace de la famille représentent deux sphères importantes.
La famille avec l'école correspond à la socialisation primaire et au travail.
L'emploi, c'est la socialisation secondaire.
La manière de la socialisation primaire influe assez fortement sur la socialisation secondaire.
Les liens sont donc décisifs.
La famille s'est considérablement transformée, la manière de faire famille s'est transformée en France comme dans d'autres pays occidentaux, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Extraits

[...] Aujourd'hui, l'intérêt porté au désir des enfants tente à l'emporter sur la stricte discipline dont les parents disent qu'ils doivent être capables de concilier une approche de l'enfant comme « être fragile » et aussi une approche de l'enfant comme « être en devenir ». L'éducation parentale aujourd'hui se joue entre protection (être fragile) et émancipation. La conception de l'enfant, comme personne à part entière, doit beaucoup aux regards des sciences psychologiques et de la psychanalyse qui ont produit beaucoup de travaux : « Qu'est-ce qu'un enfant ? [...]

[...] Le contexte de leur enfance et le contexte de l'adolescence sont différents. C'est avec cette génération que l'adolescence est devenue un âge de la vie de la société. L'enfance des baby-boomers Le contexte de leur enfance est marqué par l'industrialisation et l'urbanisation de la société. L'industrialisation est l'urbanisation de la société entraine dans les années 60 la déstabilisation du monde paysan et la forte déstabilisation d'une société qui reposait sur la tradition. Pour les baby-boomers, l'achèvement de la guerre d'Algérie va grandir dans un contexte en France de paix que leur ascendant n'a pas connue. [...]

[...] « Faire famille » aujourd'hui : entre autonomie de chacun et solidarité intergénérationnelle Introduction à la psychosociologie Introduction Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à l'approche psychosociologique de la famille dans les sociétés contemporaines. Dans les sociétés contemporaines, l'espace du travail/de l'emploi et l'espace de la famille représentent deux sphères importantes de la société contemporaine. La famille avec l'école correspond à la socialisation primaire et au travail L'emploi, c'est la socialisation secondaire. La manière de la socialisation primaire influe assez fortement sur la socialisation secondaire. [...]

[...] Aujourd'hui, il y a cette tension entre autonomie et communauté. La nouvelle manière de faire famille a été mise en place par la génération des baby-boomers (nos grands-parents) manières : Manière large, les personnes nées entre 1945 et 1960 Les personnes nées entre 1945 et 1954 Avant que les personnes composant cette génération deviennent adultes, on peut dire que la famille, jusqu'à la fin des années 60, était caractérisée par son caractère patriarcal. L'autorité du père était très présente. À partir des années 60 cela va se transformer de manière extrêmement forte. [...]

[...] Ils ont intégré de manière très en marge les idées et valeurs de liberté unitariste. Cela a considérablement modifié la vie familiale. Conclusion Cette génération en abordant la vie adulte à considérablement modifier le regard que notre société avait sur la conjugalité (vie de couple) et notamment c'est dans cette génération que l'on a admis et à reconnaitre que les divorces ne sont pas que du négatif, qu'on doit cesser de parler de rupture douloureuse, de déchirure ou de souffrance. Mais au contraire, on peut assimiler le divorce à un soulagement, une délivrance . [...]