Exposé tentant de retracer l'histoire et le fonctionnement du Conseil National des Oeuvres Universitaires et Scolaires (CNOUS) ainsi que de ses CROUS. On retrouve également un état des lieux sur le système d'aide sociale (bourses, logement, restauration).
[...] Depuis les années 80 et pour faire face à un désertement des RU, le CROUS a diversifié ses prestations. Le ticket RU est alors mis en concurrence avec les espèces dans des cafétérias. En 2004, les lieux de restauration étudiante ont servi 54,1 millions de repas. Le parc du CROUS est composé de 365 restaurants gérés cafétérias et brasseries et 283 restaurants agréés. L'investissement dans la restauration est de 25 millions d'euros par an. De 75 centimes de francs en 1955, le prix des tickets de restauration universitaire est passé à 2,70 euros. [...]
[...] De 1985 à 1993, le parc de logements du CROUS passe de à places. Il s'agit essentiellement à l'époque de constructions de studios avec le mouvement de construction sociale dit HLM. En 1991, le premier Plan Social Etudiant lancé par Jospin ouvre l'accès aux aides au logement aux étudiants et met en place un système de prêt. En 1993, la gestion des bourses est transférée des Rectorats vers les CROUS avec la création du Dossier Social Etudiant. Les années 90 voient un certain nombre d'acquis être remis en cause. [...]
[...] A cette époque, la population étudiante en France s'élevait à dont étudiants concentrés sur la région parisienne. La première guerre mondiale frappe les étudiants au Front. Des étudiants anciens combattants décident de réagir face à l'élitisme universitaire et les difficultés économiques qui empêchent certains de leurs pairs d'accéder à l'enseignement supérieur. L'entraide étudiante franchit un nouveau cap et se développe dès lors dans le champ du social avec notamment la création des restaurants universitaires. C'est ainsi que le Parlement inscrira au budget un crédit de subvention aux associations étudiantes. [...]
[...] Le 16 avril 1955, une loi fixe l'étatisation des œuvres qui deviennent un réseau de CROUS (16 à cette époque) pilotés par le CNOUS (loi n°55-425). L'Etat et l'UNEF gèrent paritairement ce système d'aide sociale. A cette époque, la population universitaire est de étudiants. Dès lors, il s'agissait de rattraper tant bien que mal le retard pris face à la massification. De 1955 à 1974, le réseau des œuvres s'atèle à la construction de nombreux restaurants universitaires ainsi que des résidences. [...]
[...] Réseau des CROUS. Le CNOUS est à la tête d'un réseau constitué de 28 centres régionaux, les CROUS; 16 centres locaux, les CLOUS; et plus de 40 antennes. Le CNOUS assure la cohérence et le pilotage de ce réseau en expertisant les projets, en mutualisant les expériences, en organisant le dialogue social avec les représentants des personnels et des étudiants, en restituant les résultats des politiques financées par l'Etat sur le territoire national. Le CNOUS intervient auprès des étudiants comme opérateur de différents ministères avec à leur tête le ministère de l'éducation nationale mais également le ministère des affaires étrangères, le ministère en charge du logement et celui de la culture ainsi que le ministère de l'Outre-Mer dans le cadre du dispositif Passeport mobilité Les CROUS sont des établissements publics nationaux à caractère administratif et sont sous la tutelle du ministre chargé de l'enseignement supérieur. [...]
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