Subculture, sous-culture, subcultures juvéniles, Teddy Boys, mouvement hippie, punks, contre-culture, rapport de classe
La contre-culture émerge pour dépasser la notion de sous-culture, évitant les connotations de classe. Elle définit ce qui n'est pas mainstream. On assiste à la création de véritables systèmes alternatifs.
[...] Ils sont issus de la jeunesse d'après-guerre. Ils vont complètement rejeter leurs parents et leurs modes de vie. Le rejet des parents est une caractéristique constante des sous cultures. Ils rejettent la société de consommation. On recherche dans la revendication de l'ouverture à l'autre une nouvelle perception de la société, de nouveaux états de conscience. Le LSD a donc été utilisé pour s'extraire de la société. Ce mouvement est caractérisé par l'événement Woodstock. Dans le milieu des années 60, c'est l'apogée des Punks. [...]
[...] Exploration de la sous-culture et de la contre-culture La notion de subculture Dans toute époque, il y a des groupes, des individus qui sont allés à contre-courant. Ces formes sont plus ou moins radicales. La violence fait partie de ces revendications. Être dissident, cela implique une marginalisation mais implique aussi une vision d'un contre-modèle, d'un idéal. Ce phénomène traverse les époques, les mouvements du présent s'inspirent de ceux du passé. Ces mouvements ont le plus souvent un discours qui est porté par des personnes charismatiques. [...]
[...] McRobbie et Garber sont les premiers à avoir travaillé sur les filles et à la manière dont les filles sont invisibilisées dans les cultures adolescentes et dans les travaux universitaires. Cette notion de contre-culture est apparue dans le langage courant pour dépasser la notion de sous-culture. On lui a reproché d'être trop associé à la question des classes sociales. Or, on s'est rendu compte qu'il y avait des bourgeois chez les hippies. La question de la résistance est bien au-delà du rapport de classe. Contre-culture devient ce qui n'est pas mainstream. Ce sont des idées, des croyances contre-hégémoniques. Ce sont des systèmes et des valeurs alternatifs. [...]
[...] Cette volonté de changement social est une caractéristique de ces contre-cultures. Dans les années 1950, l'un des premiers mouvements est celui des Teddy Boys. C'est des jeunes banlieusards qui viennent du milieu ouvrier. C'est pour cela que les études vont s'y pencher de plus en plus car on sent que cela va être propice. Ces banlieusards-là vont se différencier principalement des milieux bourgeois par leurs extravagances vestimentaires (pantalon moulant, veste qui tombe aux genoux) mais aussi par le style musical avec le Rock. [...]
[...] La culture musicale de ces skinhead était la soul, du reggae. Ils viennent généralement du mouvement ouvrier. Ils aiment aussi la bagarre. Ensuite, il y a eu en Europe une vague de chômage. Le mouvement va se scinder en deux parties notamment une partie qui va reprendre à son compte les idées nazis. Cette floraison de styles vestimentaires, capillaires qui ne sont pas que des signes mais deviennent un objet d'étude des CS. On va porter attention à cette étude des signes et de leurs significations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture