Document traçant l'évolution sociologique de la société française depuis le XIXeme siècle
[...] Ils sont marqués par la décentralisation et son actif dans l'économie. - L'accès au sommet de l'Etat dépend d'un classement qui consacre une scolarité extrêmement diversifiée. - Unité et diversité du patronat : on distingue le patronat traditionnel ou patrimonial caractérisé par plusieurs traits (protectionnisme, malthusianisme et paternaliste) et le patronat entrepreneurial qui apparaît dans les 60' dont la légitimité repose sur la compétence et qui s'inscrit dans la perspective mondiale. Fin 70' le ciment du libéralisme va unifier les stratégies patronales dans un contexte favorable à la réhabilitation dans l'entreprise et au partage de la VA plus favorable. [...]
[...] - La crise et la mondialisation entraînent une baisse des effectifs depuis 1975. - Des changements à l'intérieur : immigrés, femmes. - La classe ouvrière perd de son identité en se laissant absorbée par l'uniformisation de la production. Son socle idéologique fut fait par le déclin du PCF, la chute de l'URSS. - Il n'y a plus transmission du métier. Les générations actuelles d'ouvriers s'éteignent sans que de nouvelles générations veuillent les reprendre. - Bipolarisation : ceux entrant dans la classe moyenne et ceux qui tendent vers la marginalisation sociale. [...]
[...] - Selon Simiand : c'est une catégorie durable, intermédiaire entre la classe sociale la plus évoluée. Il intègre le haut artisanat, les petits et moyens commerçants industriels, une partie des professions libérales et les fonctionnaires moyens. - Deux pôles : les indépendants et les salariés intermédiaires. - Au début du 20ième, il y avait domination des indépendants. Au cours du 20ème on assiste au déclin des indépendants et à la monté en puissance des salariés. - Les indépendants s'opposent aux changements économiques et sociaux à l'inverse des salariés. [...]
[...] Le conflit de classes ne serait qu'un conflit parmi d'autres. Il ne débouche pas nécessairement sur une transformation radicale de la société. En effet, l'institutionnalisation croissante des conflits industriels favorise les changements progressifs qui ne remettent pas en cause le système. - L'analyse de Touraine : Les conflits de classes dans les sociétés post- industrielles ne portent plus sur la propriété des moyens de production mais ce sont déplacés vers des enjeux globaux : l'enseignement, santé, organisation de l'espace, défense de valeur Ces conflits mettent au prise une classe dominante et des classes dominées et la classe dominante s'identifie à la technobureaucratie qui contrôle les grands appareils économiques ainsi que politiques. [...]
[...] - Les contours de ces classes sont flous. - Selon Bourdieu ces classes moyennes ne chercheraient qu'à imiter les classes dominantes. - Les clivages internes qui lui font perdre une certaine homogénéité. III—UN DEPLACEMENT DES CRITERES DE CONFLITS : A—Une Nouvelle Bipolarité (Lipietz et son sablier : - Pour Lipietz, la société en sablier, le sablier représente le mieux la société actuelle, celui-ci s'écoule et des pans entiers de la classe moyenne sont en train de se politariser. - Il semble que se rejoignent ouvriers, employés et une partie des classes moyennes. [...]
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