Tout le monde connaît l'expression « qui se ressemble s'assemble ». D'un point de vue sociologique, cela correspond à l'homogamie, c'est-à-dire que le choix du conjoint n'est pas le fait du hasard mais obéit à des déterminants sociaux. Les lieux de rencontres comme par exemple les bals, les restaurants, les associations... sont spécifiques à chaque milieu. C'est une proximité culturelle géographique... Certaines personnes, elles, sont contre cette idée et prônent plutôt l'idée que « les opposés s'attirent ». La société n'a cessé d'évoluer, il n'y a plus les mêmes loisirs, les mêmes pensées et les mêmes modes de vie que sous l'Ancien Régime (...)
[...] III) Des années 1990 à aujourd'hui, une modernisation du choix du conjoint L'exogamie L'exogamie est un terme qui a été forgé par John Mc Lennan. Ce terme se rapporte aux règles prohibant le mariage à l'intérieur d'un même groupe de parenté c'est-à-dire que c'est une coutume suivant laquelle les mariages se font entre différents clans. D'après Edward Shorter qui est l'auteur de Naissance de la famille moderne, il existe une transformation des comportements. Les comportements qui été utilitaires c'est-à-dire qui étaient exécutés en fonction de l'intérêt recherché sont devenus des comportements expressifs qui ont deux aspects. [...]
[...] A travers cette figure, ont peut constater que les couples mariés ou non viennent la plupart du temps des mêmes origines sociales puisque les semblables s'associent plus fréquemment entre eux cependant, contrairement au Second Empire, certains couples ne venant pas du même milieu social ou exerçant un emploi n'appartenant pas aux mêmes catégories sociaux professionnelles sont en couple. Par exemple, certains cadres sont mariés ou en concubinage avec des artisans. Il en est de même pour l'âge. Dans la société d'aujourd'hui, les différences d'âge ne sont plus choquantes. Aujourd'hui, l'endogamie géographique a pratiquement disparue. En effet, les conjoints sont de moins en moins issus de la même commune. A l'inverse du Second Empire, ce choix ne s'inscrit plus de la même façon dans l'espace puisqu'elle se fait grâce à la stabilité résidentielle. [...]
[...] On choisit plus une personne qui partage les mêmes normes. Les couples vont donc se rencontrer dans des lieux diversifiés que les différents groupes sociaux fréquentent. Michel BOZON et François HERAN dans leur œuvre intitulé La formation du couple mettent en évidence que les structures de sociabilité resserrent les choix. La structure de sociabilité est un modèle de relations publiques caractéristiques d'un groupe ou même d'une société. Avec les circonstances extérieures précédemment évoqué (géographique et social), la tendance générale est celle de l'homogamie c'est-à-dire que n'importe qui n'épouse pas n'importe qui. [...]
[...] C'est du moins ce qui devrait se passer dans une société de libre choix. Mais ce n'est pas le cas en raison du poids des circonstances extérieures : la distance physique c'est-à-dire géographique, et les distances sociales avec les normes sociales. Pour l'auteur, n'importe qui n'épouse pas n'importe qui. Par conséquent, la femme choisira un conjoint qui habite près d'elle et qui appartient plutôt au même rang social qu'elle. C'est à dire qu'elle veut un conjoint qui ait les mêmes normes qu'elle. [...]
[...] De nouveaux modes de rencontres ont été mis en place. De nouveaux modes de rencontres Aujourd'hui il existe de nombreux endroits qui permettent aux hommes et aux femmes de se rencontrer. En effet, les lieux de rencontres se sont modernisés puisqu'ils ne se font plus à l'intérieur d'une même commune ou d'une même paroisse mais dans des endroits plus communs ou les personnes pratiquant des activités de loisirs ou des lieux publics tels que les discothèques. Certains de ces endroits regroupent des personnes différentes quelque soit leur âge ou leur milieu social ce qui rejoint donc l'idée expliquée dans la première partie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture