Idéologie, croyances, vision du monde, schème causal, Kelley, culture
En fonction de notre idéologie, nos croyances, on va avoir une vision du monde qui va créer un corpus d'attente qui va orienter nos attributions. Il y a un terrain préalable qu'il faut comprendre pour comprendre le monde qui nous entoure. Kelley va les théoriser dans le schème causal. Pour lui, le schème causal est une construction antérieure que le sujet va appliquer à la situation qu'il cherche à expliquer. C'est un préconstruit.
[...] La façon qu'a trouvée la justice pour compenser le crime, les déviances c'est de punir les responsables, pour qu'on puisse continuer à fonctionner comme avant (retour à l'équilibre antérieur), et pour pouvoir continuer à penser avec ce qu'il s'est passé (faire le deuil etc.). socialement, il y a un besoin de désigner un responsable. C'est dans le fonctionnement macro social (pas interne socialement à l'individu mais propre à la société). - C'est bien plus facile de désigner les responsables que de trouver les vraies causes (sur lesquelles on n'aurait presque aucune prise) Imputation et attribution (MOSCOVICI 1983) Il distingue l'imputation de responsabilité et l'attribution causale au sens scientifique. Il va différencier les critères qui s'appliquent à l'une ou l'autre. [...]
[...] Quand les choses arrivent comme prévues, on n'est pas surpris et là, on fonctionne à l'économie, on ne va pas chercher à expliquer et si on nous demande de le faire, on va dire des causes banales, toutes faites. • Abelson (1976) : les scripts – schémas stéréotypés : C'est une règle de succession d'évènements : quand tel évènement se passe, il y a ca après. Le schème causal est automatique, stéréotypés quand tout va bien pour l'individu. Expérience Dans le cadre d'une expérimentation, des psychologues ont interviewé 70 ingénieurs et 30 avocats. [...]
[...] On a eu un recensement plus minutieux et plus important des policiers et des policiers de proximité. Les chiffres ont donc monté parce qu'ils étaient plus renseignés. C'est devenu moins sous évalué. La conjonction avec les peines plus lourdes depuis 94 a permis une nouvelle construction sociale. Le sentiment d'insécurité : on ne peut empêcher les gens de construire leurs propres idées sur la question. La première idée est une absence de lien (statistique) entre le sentiment d'insécurité des gens et la probabilité de victimisation (qu'ils soient victimes). [...]
[...] Il y avait aussi un amalgame entre la dangerosité criminologique (est-ce qu'on est dangereux à vie et les malades mentaux. Chez les malades mentaux, il n'y a pas plus de criminels que dans la population générale en statistiques. Une autre idée troublante : on aurait du faire prendre la décision à des jurés (tirés au sort dans la population), comment leur faire prendre une décision que même les psychiatres n'arrivent pas à prendre. On aurait pu s'attendre à ce que les jurés se confondent avec ce qu'on attendait d'eux dans l'opinion publique. [...]
[...] On arrive sur le versant de la responsabilité avec un tournant sécuritaire. La grosse faiblesse de cette optique est qu'on peut comprendre, trouver des arguments pertinents à la délinquance par rapport aux biens ; on comprend par contre beaucoup plus mal l'agression d'autrui. Dans chacune de ces théories, on a une évolution calée sur les évolutions idéologiques. Les approches psychosociales -l'internalisation des valeurs morales (Hoffman, 1991) -les cadres éducatifs de la socialisation (Lautrey, 1980) -la dissonance cognitive (Festinger, 1957) - l'influence des médias (Bandura, 1961) -l'évolution de la responsabilité -responsabilisation des acteurs -norme d'internalité -optique libérale La psychologie sociale de la justice prend en compte la façon dont les professionnels (juge . [...]
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