Manifestation de l'acculturation, ethnologie, colonisation, seconde mondialisation, culture impériale, acculturation politique, évolutionnistes, interpénétration, foyer culturel, sociétés traditionnelles, anthropologie, modèle occidental
En 1850, ce sont les prémisses de l'ethnologie, ils viennent en même temps que les grandes découvertes et la colonisation (appelé aussi seconde mondialisation). C'est la rencontre entre la culture impériale et les populations locales. Certains ethnologues participent à la colonisation en cherchant comment soumettre les peuples alors que d'autres cherchent à développer des connaissances et à protéger les populations locales d'acculturation politique et coloniale.
[...] Herskovits pense qu'il faut qu'il y soit compatibilité avec l'intérêt d'un peuple ou son domaine d'activité et de croyance. Si le degré de compatibilité est faible on parle de sélection additive, le traditionnel emprunte, mais s'additionne sans réinterprétation. Si le degré est fort, on parle de sélection substitutive, l'emprunt se substitue à l'élément traditionnel qui va disparaître avec la réinterprétation. C'est en fonction des contacts (amicaux/hostiles) lors des rencontres. Quand il y a contact en anthropologie il y a toujours : ‒ Transformation des sociétés. ‒ Réciprocité des échanges par un processus continu d'interaction. [...]
[...] Qu'est-ce que l'acculturation et comment se manifeste-t-elle ? En 1850, ce sont les prémisses de l'ethnologie, ils viennent en même temps que les grandes découvertes et la colonisation (appelé aussi seconde mondialisation). C'est la rencontre entre la culture impériale et les populations locales. Certains ethnologues participent à la colonisation en cherchant comment soumettre les peuples alors que d'autres cherchent à développer des connaissances et à protéger les populations locales d'acculturation politique et coloniale. Dès lors, on peut se demander ce qu'est l'acculturation et comment elle se manifeste. [...]
[...] Les éléments vont se phagocyter pour produire une nouvelle signification. En définitive, le temps des décolonisations a entrainé et légitimé les critiques faites à l'idéologie coloniale (notamment le principe progressiste qui impose un modèle universel). L'anthropologie est critiquée car elle a participé à la colonisation, c'est à ce même moment qu'elle nait comme science. Elle critique les édifices moraux et intellectuels fondés sur les modèles occidentaux. Au moment de sa radicalisation, il y a un renouvellement épistémologique (vers les années 70). [...]
[...] Les frontières permettent la circulation et certains apports culturels. Les diffusionnistes procèdent par analogies. Prenons par exemple le Backgammon, Taylor montre qu'il existe des jeux semblables au Mexique, mais qu'ils découlent tous d'un foyer unique. Les ethnologues se passionnent pour les changements culturels au moment où l'Europe sort de la colonisation il n'y a pas de modèle unique, car elle s'appuie sur différent phénomène. Il y a donc une culture source (ici celle des colons) et une culture cible (celle des colonisés). [...]
[...] Avec ces recherches naît le mot détribalisation, les tribus se mélangent à la ville. L'Afrique urbaine n'est pas le prolongement de l'Afrique rurale. Pour Gluckman, « un citadin est un citadin », l'individu est inscrit dans une trajectoire. Une nouvelle méthode d'enquête voit le jour, on parle de l'analyse situationnelle qui permet de saisir le dynamisme des situations locales. Il décrit l'inauguration d'un pont et analyse les discours ainsi que les différentes mises en scène du pouvoir. C'est la rencontre entre les sociétés traditionnelles et modernes. [...]
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