Épistémologie, empirisme, Les Chômeurs de Marienthal, effet Hawthorne, écriture sociologique, Weber
Tout le monde ne jure que par l'empirisme de nos jours, mais en réalité, l'épistémologie est bien plus importante. Parce qu'avant de foncer tête baissée sur le terrain avec son carnet de notes, il faut savoir pourquoi on pose certaines questions et comment on va s'y prendre pour y répondre. La posture du chercheur est fondamentale : on ne fait pas juste du terrain pour dire « je vais poser des questions et voir ce que ça donne ». Non, on a un plan, des hypothèses, et on essaie de les confirmer ou de les infirmer en fonction de ce qu'on observe.
Et arrive donc la grande opposition entre compréhension et explication. Cela remonte à Dilthey : il y a des sciences qui expliquent, comme les sciences naturelles, et des sciences qui cherchent à comprendre, comme la sociologie. Les enquêtes quantitatives permettent d'expliquer des relations de cause à effet (comme l'exemple des élèves dans les centres-villes et ceux des banlieues), tandis que les méthodes qualitatives cherchent plutôt à comprendre en profondeur les raisons derrière ces différences.
On ne peut pas utiliser n'importe quelle méthode. Il faut que la méthode soit cohérente avec la question que l'on se pose. Si on veut expliquer des inégalités, la méthode quantitative est un bon outil. Mais si on veut comprendre les perceptions ou les motivations des individus, c'est la méthode qualitative qui s'impose. Et ce n'est pas juste une question de préférences, c'est un choix raisonné en fonction de la nature de notre recherche.
[...] La monographie : les techniques d'observation comme noyau dur des monographies La monographie, méthode d'étude descriptive et inductive, vise à refléter une réalité générale dans toutes ses facettes. Elle collecte des données sans organisation préalable en relevant des détails nombreux, bien que l'exhaustivité soit impossible. Inspirée par Le Play (1857), la monographie observe minutieusement et en intégrant les aspects secondaires, pour se concentrer sur son objet. Elle utilise un pluralisme explicatif pour décrire entièrement les phénomènes, comme dans l'étude des mineurs ou l'émission Mo. Les monographies urbaines (École de Chicago) étudient les communautés locales. [...]
[...] Il est une *ressource pour la rédaction.* Caractéristiques : taille adaptée (petit), cahier, fiche à portée de main. *Le contenu : * - Descriptions précises, détails méthodologiques et situations. - Faits, bonnes pratiques. *Un vrai carnet par méthode : * retranscription rapide en notes dans le compte rendu (sans mise en scène ajoutée). Le carnet ne doit pas se baser sur les sentiments du chercheur. *E. Que peut-on observer ?* Nous propose un plan structuré pour l'observation des sociétés dans son manuel d'ethnographie : deux grandes parties : 1. [...]
[...] Cependant, les résultats obtenus peuvent parfois sembler modestes en comparaison des efforts fournis. Cela reflète l'importance des petits progrès cumulés dans la production de savoir, par opposition aux grandes idées spéculatives souvent stériles. II. Comparaison entre les méthodes Les méthodes principales sont : l'observation, l'expérimentation, l'enquête et l'étude des traces. Elles ont des points communs et des différences selon les objectives et contraintes. 1 - L'objectif scientifique Toutes les méthodes visent à produire des connaissances scientifiques. Les méthodes qualitatives cherchent à trouver des significations plutôt qu'à fournir des explications sur la cause comme les méthodes quantitatives. [...]
[...] Certaines observations, comme dans les organisations, comme dans les organisations, nécessitent des permissions administratives qui peuvent compromettre la neutralité de l'observation. Problèmes liés à la bureaucratisation Becker critique la montée de la bureaucratie dans la recherche. Ces procédures exigent des autorisations écrites pour observer, cela engendre un conformisme académique. Cela nuit à la créativité des chercheurs. La France à adopter la bureaucratie comme aux EUA. Critique et enjeux éthiques de l'ODIT La protection des sujets humains compromet les enquêtes fondamentales comme Becker sur les déviants. Ce contrôle bureaucratique freine l'innovation et pourrait stériliser la recherche sociale. [...]
[...] Donc, on doit garder une certaine distance par rapport à ce qu'on observe, parce que sinon, on risque de s'enfermer dans la subjectivité des autres, et là, on va juste tourner en rond. On parle de problématique, et contrairement à ce que les gens croient, ce n'est pas juste un « problème ». C'est plus complexe. C'est un ensemble de questions réfléchis qui découlent de la réalité que tu veux étudier. Et, on ne se base pas sur des questions sauvages ou des petites curiosités du quotidien. C'est scientifique. [...]
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