La modernité est à définir, n'étant ni un concept proprement défini ni un mode ni une mesure, c'est un terme usité entré dans le langage courant et employé dans de nombreux contextes. La modernité apparaît avec les lumières en France, l'« Enlightenment" en Angleterre et la "Aufklärung" en Allemagne. La modernité désigne donc un mouvement intellectuel et scientifique refoulant l'obscurantisme médiéval au profit d'une scientificité.
Les tenants de la modernité critiquent les principes régnant d'autorité et mettent en place les voies vers la démocratie. Le terme de modernité est bien sûr employé dans les sciences sociales pour définir la rupture d'avec le passé.
En sociologie, des auteurs classiques ont fait référence à une certaine période pour appliquer leurs analyses, mais s'accordent néanmoins sur l'apport des Lumières pour l'avènement de la première modernité.
Avec la seconde industrialisation, la révolution culturelle et les nombreuses mutations , économiques, urbaines , démographiques culturelles et sociales, le regard de la sociologie a évolué aussi, on a parlé de la deuxième modernité, qui donne naissance à de nombreux courants de pensée, de nouveaux paradigmes émergent et de nouvelles théories sont avancées.
[...] Au XXe siècle déjà les philosophes de l'école de Francfort ont fait le constat que la modernité comme projet social n'a pas tenu ses promesses[10]. Il est vrai que de grandes mutations se sont produites et ne cessent de se produire, les sociologues tentent de répondre aux nombreuses questions qui restent ouvertes. Certains sociologues aujourd'hui réclament, souvent sous le manteau de l'empirie, une liberté envers ce devoir de prédire et d'argumenter de façon normative. Wiképédia R. Nisbet, la tradition sociologique, Puf M. Weber, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme U. [...]
[...] Durkheim nomme cette faible cohésion sociale une anomie, et c'est un de ses sujets récurrents. La division du travail est le principe de développement de la société, elle crée selon Durkheim un sentiment de solidarité entre individus qui ne seraient pas liés autrement. Une solidarité née de l'expérience de l'interdépendance, et agit contre les forces centrifuges de la différenciation et de l'individualisation. La division du travail intègre le corps social. Les sociétés primitives ont une solidarité basée sur la similarité entre les membres de la société, qui partagent les valeurs et ne sont guère différenciés. [...]
[...] Les théories de Giddens et de Beck ont été bien accueillies, mais elles ont été tout de même remises en question par certains auteurs notamment par Loïc Wacquand[8] La crise de la modernité La modernité connaitrait-elle une fin prochaine ? Ce mouvement dont les racines remontent au XVIe ne cesse d'animer et de créer débats et controverse scientifique jusqu'à nos jours. Les sociologues contemporains continuent de s'y intéresser, et reviennent sans cesse sur le sujet, en remettant en question les théories de leurs contemporains et d'avancer de nouvelles. Pour certains philosophes, elle est en crise. L'imaginaire de la modernité fut dominé par les désirs de liberté et d'égalité. [...]
[...] En contraste la solidarité dans les sociétés développées est organique, complexe, interdépendante. Karl Marx va centrer son analyse sur les forces productrices et la lutte des classes. La dialectique du matérialisme historique va occuper ses majeurs travaux autour de la modernité. Par opposition Max Weber, ne croit pas à cette approche unilatérale et matérialiste de l'histoire. Avec L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme il décrit les nouvelles valeurs à la croyance religieuse dans cette nouvelle religion qui va engendrer un nouveau genre de vie. [...]
[...] Beck, La sociologie du risque Ibid A. [...]
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