Le concept de société est fondamental en sociologie. Pour autant ce terme est équivoque car il peut désigner tout à la fois un rassemblement d'êtres humains, l'ensemble des êtres humains ou bien encore une structure sociale spécifique. Il peut enfin s'agir d'une structure juridique. Le concept de société globale est quant à lui beaucoup plus précis et répond à une combinaison d'éléments. Ainsi, une société globale peut être définie comme étant un ensemble d'êtres humains entretenant entre eux des relations dans un cadre culturel déterminé et dominant. La société globale engendre le système de valeurs, de normes, de rôles et de sanctions le plus complet et le plus contraignant pour ses membres. Le système culturel est essentiel au sein de la société globale. Ces sociétés rassemblent en un système fortement intégré les multiples groupes sociaux existants : les familles, les communautés religieuses, les associations, les clubs, les groupements locaux… Les sociétés globales ne constituent pas une simple mosaïque de groupes. Elles forment en elle-même un ensemble cohérent lié et articulé de groupes multiples. La société globale est donc un système où se développent des liens de solidarité qui se superposent aux liens de solidarité existant au sein des différents groupes sociaux, qui composent la société globale. Les liens de solidarité générés par la société globale et qui unissent ses membres ont la particularité d'être plus forts, plus intenses que ceux qui s'exercent au sein d'une société globale. Enfin, le pouvoir qui s'exerce au sein d'une société globale est généralement plus fort que celui qui s'exerce au sein des différents groupes qui la composent. La société globale est le groupe le plus intégré, le système auquel l'appartenance de l'individu est la plus forte parce qu'elle constitue pour lui l'ensemble culturel fondamental, elle est sa principale référence.
[...] Certes ces qualités peuvent être spontanément reconnues, mais les qualités d'un même groupe sont généralement différentes (honnêteté, courage, force physique, intelligence, amabilité ).Or il est rare qu'un individu au sein d'un groupe possède toutes les qualités développées au plus haut degré. Comment dès lors déterminer les qualités essentielles qui devront être prises en compte et comment devront-elles être hiérarchisées entre elles ? De toute évidence, le rôle et l'importance de ces qualités varient selon la nature du groupe. Ainsi au sein d'un groupe de malfaiteurs, l'honnêteté peut-elle être considérée comme la qualité première requise pour être le meneur ? Dans l'absolu on serait tenté de répondre non, et encore faut-il nuancer cette appréciation, il y a une certaine forme d'honnêteté. [...]
[...] C'est l'objectif à atteindre qui va le plus souvent déterminer le choix du meneur.En revanche dans un groupe habituel il peut y avoir une structuration reconnaissant comme meneur habituel. Mais le meneur peut être défini par les relations qu'il entretient avec le groupe. Le meneur peut décider avec le sentiment des autres, pour cela sa proposition doit correspondre à leur attente.Ainsi, le meneur habituel qui proposerait d'aller voir un film retraçant la vie d'un grand sociologue risquerait de ne pas recueillir l'approbation du groupe et perdre en la circonstance sa place de meneur. [...]
[...] La dimension et les rapports sociaux spécifiques qu'elle implique sont donc le principal critère de distinction. Au sein d'un vaste groupe social, tous les individus ne sont plus directement en contact les uns avec les autres, leur relation passe nécessairement par des intermédiaires, c'est précisément ce qui caractérise les organisations. Les organisations sont donc de vastes groupes sociaux qui constituent des entités au sein desquelles se développent des rapports spécifiques afin d'établir une collaboration visant à la réalisation d'objectifs déterminés. [...]
[...] Les individus ont donc ici une plus grande marge d'autonomie qu'ils souhaitent préserver face à l'organisation à laquelle ils appartiennent. Les intérêts de leur organisation et ceux de leurs membres peuvent ne pas être identiques, voire antagonistes, c'est pourquoi l'organisation va s'employer à favoriser l'adhésion de ses membres à ses projets. En déployant dans le cas échéant une panoplie de moyen de persuasion allant de la gratification (avancement, prime, ) à la sanction en passant par la séduction. Le plus généralement c'est un subtil mélange de tous ces modes de persuasion qui est mis en œuvre afin de parvenir à un consensus, qui résulte d'un équilibre entre l'organisation et ses membres. [...]
[...] Sur le plan économique, on constate l'existence d'un ensemble de tribus ayant atteint le stade de l'agriculture. On constate un développement de l'artisanat et du commerce, dû au progrès de la technologie, à l'apparition de la propriété privée, ainsi qu'à une division du travail plus poussée. Tout cela s'accompagne de la sédentarisation et de l'accroissement de la population. Sur le plan social, on observe une stratification en classe sociale qui, pour les marxistes, résulte de l'appropriation privée des moyens de production et principalement de la terre. [...]
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