L'âge de travailler : 17-64 ans. Depuis les années 60 on a perdu 13 ans dans l'âge légal de travail. Mais l'âge des travailleurs accuse une évolution encore plus importante : division par deux des taux pour les 15-24 ans et les plus de 55 ans. Même tendance pour les femmes de ces âges.
Le phénomène n'est pas propre à la France. Dans tous les pays de l'OCDE mais c'est en France que le taux d'activité des jeunes est le plus faible. Cela reflète les politiques économiques et sociales mises en ?uvre. Les pays effectuent des choix : en France, les 25-55 ans (...)
[...] Dans les entreprises privées, il y a deux types d'emplois : stables et instables. Alors que dans la fonction publique, stabilité. Une déstabilisation de l'emploi : est ce que l'on va vers la disparition progressive du paradigme de l'emploi c'est à dire la prégnance de l'emploi typique comme référence dominante. Toujours la réflexion en terme de norme. Les logiques sociales qui poussent les jeunes vers le travail intérimaire ; une échappatoire dans le travail intérimaire au travail non qualifié que proposent les grandes entreprises industrielles. Ne pas rentrer dans la spirale de déqualification. [...]
[...] Diversité des statuts : statuts liés à l'emploi, statuts dérivés de l'emploi, statuts liés à la protection sociale, et hors statuts. Le problème du chômage entraîne une remise en cause de l'organisation des syndicats français appuyés sur les métiers et les filières professionnelles. Montée de nouvelles formes d'emploi et leur distribution inégale. Au début des années 80 beaucoup de pression syndicale pour l'emploi. [...]
[...] On est passé du plein emploi au rationnement du marché du travail. L'âge de travailler : 17-64 ans. Depuis les années 60 on a perdu 13 ans dans l'âge légal de travail. Mais l'âge des travailleurs accuse une évolution encore plus importante : division par deux des taux pour les 15-24 ans et les plus de 55 ans. Même tendance pour les femmes de ces âges. Le phénomène n'est pas propre à la France. Dans tous les pays de l'OCDE mais c'est en France que le taux d'activité des jeunes est le plus faible. [...]
[...] Il s'est développé dans les catégories qui constituent les places fortes de l'emploi féminin. L'association emploi-salaire-statut social est ébranlée : les revenus les plus faible sont dans ceux qui travaillent à temps partiel, le plus près du seuil de pauvreté. L'existence de trappes à pauvreté : rapprochement du montant des revenus tirés du travail et des minima sociaux qui empêcheraient de fait les chômeurs les moins qualifiés de retourner à un véritable emploi. La multiplication des statuts juridiques des emplois peut modifier la répartition traditionnelle des risques entre le salarié et l'entrepreneur. [...]
[...] Un problème de conventions. La sociologie du chômage Le chômage demeure une situation sociale atypique Enquête de Lazarsfeld en 1931 sur Les Chômeurs de Marienthal. Ouvrage qui se penche sur la condition de vie des chômeurs. Accumulation de récits de vie et d'interviews. Une plongée dans l'univers quotidien des chômeurs, gros plan sur la fracture sociale que produit l'irruption du chômage dans un petit village autrichien. Raymond Ledrut Sociologie du chômage : apparition d'une sociologie du chômage en période de plein-emploi. [...]
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