Fondateur de la sociologie, il lui attribue l'objectif d'étudier les faits sociaux. Ceux-ci sont supérieurs aux individus et explicables par d'autres faits sociaux, ce qui entraîne le caractère déterminant des phénomènes collectifs dans les comportements individuels. Il souligne les fonctions que remplit un phénomène, ses causes, et les problèmes qu'il engendre. Il se montre très attaché au maintien des équilibres et des solidarités dans une société.
[...] Il se montre très attaché au maintien des équilibres et des solidarités dans une société. Le projet et la méthode sociologique DURKHEIM est très influencé par les valeurs et les idéaux de la IIIème République qui cherche à résoudre la question sociale Il posera donc le problème de la solidarité, de l'intégration de l'individu dans la société et cela au travers de thèmes aussi divers que la division du travail, le droit, la famille ou encore l'école et la religion. [...]
[...] Aussi DURKHEIM se préoccupe-t-il du rôle socialisateur de l'apprentissage scolaire qui est source d'intégration. De même, la religion est un fait social de première importance : il note que la société est à ses membres ce que Dieu est à ses fidèles, simple manière d'affirmer que la religion n'est rien d'autre que la transfiguration de la société. Conclusion : Finalement, la société possède une individualité physique propre qui se réfléchit dans une conscience collective. Malgré l'apport de la méthode de DURKHEIM, et en particulier de sa démarche objective et de la grande qualité technique de ses travaux, on lui reproche souvent son déterminisme et le fait qu'il finisse par schématiser la réalité. [...]
[...] En effet, il veut montrer que cet acte individuel par excellence est un fait social. La forme égoïste du suicide s'explique par un relâchement du lien social, mais aussi par l'emprunt individuel à des désirs infinis qui détruisent l'équilibre. La forme anomique s'explique, quant à elle, par le relâchement de la culture qui n'encadre plus la société et retire ainsi toute forme intégratrice. Face au risque d'anomie encouru par les sociétés industrielles dans lesquelles le lien social s'affaiblit, DURKHEIM propose de nouvelles instances de régulation qui ne sont ni la religion, ni l'État, ni la famille, mais les corporations de métiers qui ont le pouvoir d'exercer un contrôle social efficace sur l'individu. [...]
[...] L'approche de DURKHEIM est holiste, c'est-à-dire qu'elle part de tout et des structures qui s'imposent aux individus, objective, c'est-à-dire qu'elle recherche des lois qui gouvernent la réalité sociale et déterministe (la société dépasse les individus et la réalité sociale existe indépendamment de la conduite humaine). Comment, alors, appréhender les faits sociaux ? Il faut considérer le fait social comme une chose, c'est-à- dire que le sociologue doit rester neutre, écarter tout préjugé, isoler et définir le fait social et l'expliquer par un autre fait social en recherchant les causes internes et en déterminant la fonction sociale. C'est pour cela qu'on parle du fonctionnalisme de DURKHEIM. [...]
[...] Rigoureux, DURKHEIM s'intéresse au droit, phénomène objectif qui représente fidèlement les formes de solidarités sociales. Il constate deux types de sanctions : répressives et restitutives et en déduit deux formes de solidarité. Il y tout d'abord, la solidarité mécanique qui caractérise les sociétés traditionnelles, est fonction de l'homogénéité morale et sociale et la liaison de la conscience individuelle et collective de l'individu. Dans la société moderne se développe la solidarité organique qui est fondée sur l'hétérogénéité et l'individualisme ainsi que sur la complémentarité des rôles au sein du système social dans lequel la division du travail est facteur de cohésion. [...]
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