Sciences humaines et arts, Émile Durkheim, fait social, division du travail social, suicide selon Durkheim, solidarité sociale, prénotions, religion et suicide, appareil productif, division anomique, cours de sociologie, progrès social, combattre les préjugés, processus de socialisation
Emile Durkheim est un sociologue français, fondateur de la sociologie française, né en 1858 dans une famille juive ''un père rabbin qui l'avait destiné au rabbinat. Il s'intéresse au rapport entre la religion et la société civile, à l'expérience de l'influence du groupe et de la collectivité. À l'adolescence il rompt avec le judaïsme, il adopte les idéaux de la laïcité française, composante nationale marquée chez Durkheim qui est Français de Lorraine. À la suite de la
défaite française en 1870, la Lorraine est coupée en deux.
En 1870 survient la proclamation de la 3e République, mais les socialistes fondateurs sont submergés par le mouvement populaire parisien (Commune), ce qui mène à un bain de sang dû à la répression. La Commune de Paris en 1871 marque la fin du Second Empire fondé par Napoléon III. Durkheim est conscient de son appartenance à la 3e République, il a la volonté de s'opposer à l'Allemagne surtout sur le plan universitaire, et souhaite le développement d'une science française. En 1876, Durkheim monte à Paris, intègre l'École Normale, l'institution républicaine par excellence, dans le but de créer un maillage assurant les progrès de l'éducation.
[...] Durkheim est conscient de son appartenance à la 3e RPB, volonté de s'opposer à l'Allemagne surtout sur le plan universitaire, dvlt d'une science française. En 1876 Durkheim monte à Paris, intègre l'Ecole Normale institution républicaine par excellence, but de créer un maillage assurant les progrès de l'éducation. Il se ralliera plus tard à Jean Jaurès, Durkheim restera proche des socialistes sans rentrer dans le parti. Il suit attentivement les tentatives de structuration du mouvement ouvrier. Il passe l'agreg de philo en 1882, discipline alors reine dans les humanités. [...]
[...] La solidarité mécanique est forte dans les sociétés primitives alors que l'organique est plus marquée dans les stés modernes. C'est avec la division du travail moderne que le principe de la solidarité organique triomphe et devient le modèle dominant. Affaiblissement de la conscience collective. Nous sommes de moins en moins identiques les uns aux autres. La division du travail multiplie les liens de dépendance mutuelle. Dans les sociétés segmentaires chaque individu est autonome, dans la sté de type organique on est dépendant des compétences d'autrui. [...]
[...] Dans tous les cas, la peine signale un crime et représente le critère extérieur et visible qui permet d'identifier le crime sans préjugé d'aucun contenu ni d'aucune échelle de valeur. Tout acte sanctionné par une peine est un crime et tout crime est sanctionné par une peine. Extraire la vision morale du crime. Si on la définit par un contenu particulier, on se heurte au fait que les différentes sociétés n'ont pas la même notion du crime. Ce critère de contenu ne permet pas de définit l'objet sociologique selon D. [...]
[...] C'est une concurrence aux autorités anciennes et à la religion (seule chose vraie = parole divine des écritures). Durkheim entreprend d'étudier des objets sur lesquels règnent des préventions, des idées toutes faites et vagues. Bacon avait développé une théorie sur les prénotions (notions naturelles que l'Homme se fait). Dans la mesure où on croit tout savoir, il faut réveiller ce désir d'apprendre en disqualifiant les idées fausses qu'on se fait sur les choses. Le fond de ce savoir non scientifique (prénotion) c'est le langage commun, on a l'impression de savoir ce qu'il en est. [...]
[...] Durkheim parle d'un individualisme spontané. Il constitue ce qui pour les philosophes est le règne de l'opinion (idées non réfléchies, non critiquées). Il faut commencer par admettre sa profonde ignorance dans un règne que nous pensions connaître (famille, État, institutions). Reprendre l'examen comme si c'était des objets nouveaux. Nous ne connaissons pas les causes, les effets, les lois. C'est une dépossession de l'individu. Le monde dans lequel tu vis et que tu crois connaître t'est étranger. Caractère contraignant du fait social Il s'impose à nous comme une force supérieure. [...]
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