société de consommation, sociologie, bien-être, accomplissement, morale, principe égalitaire, consommation engagée, consommation citoyenne, politique égalitaire, manipulation du consommateur, aliénation du consommateur, Jean Baudrillard, Ivan Illich
Le terme de "société de consommation" est apparu dans les années 60 dans un sens péjoratif/critique, avec l'idée que la société de consommation est une société fallacieuse/d'illusions. Ce qui caractérise une société de consommation est l'ambivalence (c'est-à-dire des points positifs et négatifs) dans le bonheur de la consommation : il y a ici des contradictions entre liberté et contrainte.
Lien entre sociologie, économie et sciences politiques.
Quelle est la réflexion des sociologues sur la société de consommation ?
Quel est le côté positif de la société de consommation ?
Quels sont les idéaux qui ont porté cette forme de société ?
Comment peut-on qualifier une forme de déception/de critique ?
[...] - Paradoxe d'Easterlin relation entre consommation et bien être. Easterlin est le premier à avoir construit un indicateur de bonheur/de bien être (qui s'appuie sur des questions et des sondages) puis le compare au PIB/habitant. Il arrive à des résultats nuancés : ➢ À partir d'un certain seuil, il n'y a plus de lien entre revenu/consommation et bien être = plus de C° n'apporte pas plus de bonheur. ➢ Quand le revenu augmente il n'y a pas forcément d'effet positif mais quand il diminue, il a un effet négatif forme d'accoutumance à la C° frustrations liées à la sdc. [...]
[...] On constate qu'il y a toujours eu une critique de la sdc qui s'est traduit à travers des pratiques. Aujourd'hui, ces pratiques sont appelées la « consommation engagée », c'est-à-dire que notre consommation peut refléter une forme d'engagement politique. Sophie Dubuisson-Quellier, « La consommation engagée » Selon elle, on peut faire passer des idées critiques à travers la consommation. La consommation est donc un espace de contestation pratique dans les faits. Différents types de consommation engagée : - Consommation citoyenne qui veut promouvoir de nouvelles formes de consommation (souvent marginales, atypiques). [...]
[...] Conclusion : de la société de consommation à la société de modération ? - La sdc est une société avec beaucoup de paradoxes autour de la C°. Ces paradoxes sont le bonheur des objets / le plaisir de consommer face à la frustration, la manipulation. Il y a donc un rapport ambivalent/ambiguë à la C°. Il u a un « bonheur paradoxal » selon un sociologue (cf. fiche de TD) car on est toujours très proches de la déception même si elle peut apporter du bonheur. [...]
[...] • Critique économique : idée de la « manipulation du consommateur ». C'est une théorie développée par l'économiste Galbraith dans son ouvrage « L'ère de l'opulence » (The affluent Society). Sa thèse est de remettre en question la notion de choix du consommateur, l'idée est que le consommateur est souverain (libre). Pour lui, le consommateur est finalement soumis à de fortes contraintes et de fortes de pressions, qui viennent de l'organisation des marchés, principalement des entreprises. Il va inverser cette idée en disant que les entreprises ont besoin de vendre leurs produit (demande) et vont donc tout faire pour influencer le consommateur et tenter de lui vendre un maximum de produit. [...]
[...] Le monde devra aussi faire face à une contrainte démographique (forte hausse). Tout cela dans l'idée que, dans un monde fini, la croissance de la P° ne peut pas être infinie. Analyse du graphique : . - Courbe noire : la croissance de la population est conforme à leurs prévisions car elle a continué d'augmenter. - Courbe orange : la croissance de l'alimentation est encore plus forte que ce qu'ils avaient prévus. - Courbe rose : l'augmentation industrielle est un peu moins élevée que prévu. [...]
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