Les démocraties libérales contemporaines sont imprégnées d'un profond pluralisme social et culturel, et d'un pluralisme des valeurs et des intérêts. Ainsi, une société moderne est fondée sur des principes tels que des divergences d'opinions, une diversité ethnique, des traditions et des valeurs propres à chaque communauté. De ce fait, un désaccord raisonnable apparaît, suite à ce que Rawls appelle les difficultés de jugement. Le compromis pourrait dès lors être présenté comme une forme de solution face aux conflits générés par ces différences.
Quatre thématiques seront développées afin de bien comprendre les différents points de vue du compromis (...)
[...] La difficulté de mettre en place un compromis entre les flamands et les wallons est sans doute la source majeure de la crise que connaît notre pays. Afin de remédier à cela, la meilleure solution serait de mettre en place un compromis politique qui, comme nous l'avons expliqué dans le chapitre est un compromis qui, certes, ne satisfait pas tout le monde mais dont la majorité le considère comme raisonnable. Pour arriver à ce type de compromis, les partis doivent se respecter réciproquement et doivent donc reconnaître un devoir de respect mutuel. [...]
[...] Il semble tout à fait probable d'attribuer un jugement bien fondé en fonction du poids adéquat à concéder à chaque partie. Le fait de négliger cette étape implique la possibilité de perdre des éléments utiles pour solutionner le différend. La discussion pratique est un moyen de savoir si le conflit laisse place à une volonté rationnelle commune. Dans le cas contraire, les procédures du compromis devront être appliquées. Lorsque les discussions portent sur des questions morales et/ou éthiques, le compromis se révèlera être la meilleure solution. [...]
[...] Les participants doivent essayer de trouver un terrain d'entente et une stabilité qui satisfait au mieux les deux parties. Autrement dit, les parties n'envisagent plus seulement leurs propres intérêts. On voit l'apparition d'un phénomène de réciprocité dans le sens où l'échange de raisons prend le dessus sur les moyens de pressions. Ainsi, les deux parties acceptent de faire des concessions. L'objectif principal sera d'arriver à une entente mutuelle. Les conditions du compromis L'idée de citoyenneté commune joue un rôle primordial dans la notion de compromis. [...]
[...] Malgré certaines discordances au point de vue économique, les deux familles arrivent à un accord. C'est ce rapprochement entre les deux noyaux normatifs que sont le libéralisme communautaire et le libéralisme individuel qui va faire naître un nouveau principe démocratique : le civisme libéral. Ce compromis a été rendu possible grâce à un contexte politico-financier international défavorable aux Hollandais. Le roi Guillaume Ier se trouve affaibli par le rejet de celui-ci par les libéraux belges et par l'isolement au point de vue international. [...]
[...] Dans le but de supprimer cette opposition, des biens religieux vont être mis en place ainsi qu'une nouvelle collaboration entre les puissances temporelles et spirituelles. Par conséquent, le Vatican aura un pouvoir limité. Analyse de l'article Le dormeur du Val Paru dans la libre Belgique du 30 août 2007, Francis Delpérée Dans l'article intitulé Aux sources du compromis belge écrit par Olgierd Kuty, nous avons vu comment les catholiques et les libéraux ont mis leurs différends de côté pour finalement aboutir à un compromis bénéfique aux deux familles politiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture