"L'habit ne fait pas le moine". Qui n'a jamais cité ce proverbe au moins une fois dans sa vie? Et pourtant, bon nombre d'entre nous, ont vite fait de reléguer aux oubliettes la réflexion qui se cache derrière. En effet, cette expression connue de tous, illustre parfaitement notre sujet : (a connaissance de la catégorie sociale d'un individu influe sur l'appréciation de celui-ci. La nature humaine est ainsi faite, bien que nous ne disposions parfois que de quelques informations sur la personne à laquelle nous sommes confrontés, notre esprit se met immédiatement à la catégoriser.
Mais pourquoi catégorise-t-on?
Tout d'abord cela permet de se situer, de prendre des repères, en réduisant la complexité de l'environnement social. L'individu se raccroche à tel ou tel groupe, en se différenciant des autres. C'est l'assimilation intra-catégorielle, qui stipule que tous les individus d'une même catégorie se ressemblent.
En conséquence, nous avons réalisé ce TD, afin de vérifier que nous jugeons tous, plus ou moins bien, un individu lorsque nous connaissons la catégorie sociale de celui-ci.
[...] Les effets de la catégorisation : Traitement d'un stimulus connaissant sa catégorie d'appartenance "L'habit ne fait pas le moine". Qui n'a jamais cité ce proverbe au moins une fois dans sa vie? Et pourtant, bon nombre d'entre nous ont vite fait de reléguer aux oubliettes la réflexion qui se cache derrière. En effet, cette expression connue de tous illustre parfaitement notre sujet : (la connaissance de la catégorie sociale d'un individu influe sur l'appréciation de celui-ci. La nature humaine est ainsi faite, bien que nous ne disposions parfois que de quelques informations sur la personne à laquelle nous sommes confrontés, notre esprit se met immédiatement à la catégoriser. [...]
[...] En effet, la perception du comptable est plus positive que celle du criminel. D'après l'intention de comportement on constate que les individus sont plus attirés par la rencontre avec le comptable. Ce TD démontre bien que notre inconscient a besoin de juger, de "classer" un individu selon son appartenance à telle ou telle catégorie sociale. En effet, l'expérimentation a démontré l'exactitude de ce phénomène. Pour relater ce fait dans la vie quotidienne, on jugera mieux un homme vêtu d'un costume, qu'un homme à l'apparence non soignée, mal rasé . [...]
[...] Ainsi, on essaye de tenir le même langage, d'avoir la même attitude et trouver des sujets de conversation communs. On adapte notre comportement à l'image que l'on s'est faite de notre interlocuteur. Dans une publicité récente pour un jeu de hasard, un jeune footballeur amateur sans profession veut ouvrir un compte bancaire, mais se retrouve confronté à un banquier réticent. Son attitude change lorsqu'il apprend que le jeune homme joue au jeu en question. Cette publicité illustre l'influence de la connaissance de la catégorie sociale, sur l'appréciation de l'individu. [...]
[...] (On note que la moyenne des traits de personnalité positifs du comptable est supérieure à celle du criminel ( 2.5 contre 1.3 D'une façon plus contradictoire, le criminel comptabilise moins de traits de personnalité négatifs que le comptable ( 1.7 contre 2.2 En ce qui concerne leurs comportements respectifs: le nombre de comportements positifs du criminel est nettement inférieur à celui du comptable ( 0.6 contre 1.4 en moyenne). Ce constat est confirmé quoique plus modéré pour les comportements négatifs ( 1.5 pour le criminel contre 1.4 pour le comptable). (Enfin, on s'aperçoit que les sujets sont plus enclins à vouloir rencontrer le comptable ( 3.9 en moyenne) que le criminel ( 1.6 en moyenne). Notons que la différence est flagrante. Ceci peut s'expliquer par la confiance que l'on porte aux comptables, contrairement à la peur que l'on éprouve pour les prisonniers. [...]
[...] Enfin, la catégorisation sociale permet d'adapter son propre comportement face aux individus, situations, comportements, auxquels nous sommes confrontés dans la vie quotidienne. En conséquence, nous avons réalisé ce TD, afin de vérifier que nous jugeons tous, plus ou moins bien, un individu lorsque nous connaissons la catégorie sociale de celui-ci. ( On s'attend à ce que l'évaluation du comptable soit plus positive que celle du criminel, c'est-à-dire que la connaissance de la catégorisation sociale influe sur la perception de l'individu. [...]
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