éducation, égalité des chances, réussite scolaire, savoir scolaire, sociologie du curriculum, de la famille à l'école
Le phénomène de l'explosion des effectifs : aujourd'hui la population qui étudie en France est considérable, il y a 15 millions d'étudiants en France ; à l'université, on peut parler de véritable explosion des effectifs, en effet, on est passé de 135 000 étudiants en France en 1930 à 1 300 00 étudiants aujourd'hui (fois 7). On peut donc parler de massification de l'enseignement. L'école s'est imposée comme une voie vers le marché de l'emploi. Mais ce rôle est relativement nouveau, en effet, quand on regarde le long terme historique on s'aperçoit que ça n'a pas toujours été le cas. Le fait que l'enseignement se soit massifié implique que l'école va structurer nos sociétés, et rythmer toute la vie sociale, avec les vacances scolaires par exemple.
Une autre catégorie sociale va se créer, c'est celle des enseignants qui sont 1 000 000.
Va se créer une classe d'âge : la jeunesse, grâce à l'école.
Cette massification va finalement avoir des conséquences sur le rôle de l'école, sur ce que l'on attend de l'école ; on n'attend plus simplement une transmission des savoirs, mais également le fait de promouvoir l'égalité de chances. C'est-à-dire que l'école est censée donner la possibilité à chacun d'atteindre les objectifs de promotion sociale qu'il s'est fixés, selon un critère qui est censé être unique : le mérite. Finalement, c'est toute la société qui va être structurée par les réussites ou les échecs scolaires. On observe une hétérogénéité des publics, qu'il va falloir gérer, tout en faisant la promotion de l'égalité des chances.
[...] Donc, les préjugés de l'enseignant ont eut des effets réels sur leur performance. Au bout de la deuxième année, on s'aperçoit que même en l'absence du prof qui avait ces préjugés positifs, les élèves continuent à progresser ; il y a donc un effet pérenne des préjugés. Le maître peut influencer dans la façon dont il donne la parole aux élèves, qui fait-il intervenir et quelle attention accorde-t-il aux réponses ? Va-t-il reformuler les réponses ? Est-ce qu'il félicite les élèves ? [...]
[...] Il y aurait donc un risque de conformation des individus qui arrangerait le pouvoir en place. John Rawls dans La théorie de la justice va développer une théorie qui sera une théorie d'égalité équitable des chances. Il va proposer une théorie de la justice qui sera selon lui supérieur à celle de l'utilitarisme et à celle du contrat social. Il veut construire une théorie de la justice qui garantisse à la fois les liberté tout en permettant une égalité la plus juste possible. [...]
[...] Idée d'établir un fond commun pour favoriser l'égalité des chances. C'est ainsi que l'on passe au 3ème régime de scolarisation. Mais, pour les détracteurs de se système scolaire, on a un translation vers le haut de cet isolement avec une voie professionnelle d'une part et une voie générale de l'autre. Néanmoins la massification et l'allongement de l'enseignement va se manifester de manière très concrête : en homme/20 est bachelier, alors qu'aujourd'hui 75% d'une classe d'âge obtient le bac. L'espérance de scolarisation est aujourd'hui de 19ans. [...]
[...] Cependant il y a d'autre stratégie comme le niveau d'éducation de la mère (c'est elle qui passe le plus du temps avec les enfants) il y a donc un investissement à fournir. Il y a le choix de la classes, les options, les langues. Comme par exemple prendre l'allemand en première langue pour être dans les bonnes classes. Il y a donc des stratégies de distinction. Petite parenthèse économique : ce raisonnement au terme des individus qui font des choix est également utilisé par les économistes. [...]
[...] - l'économie va développer la théorie du filtre qui va expliquer qu'on n'est pas dans une situation ou les personne investit dans ses capacité mais l'éducation sert plutôt à filtrer les individus, c'est-à-dire le diplôme obtenu nous permet d'accéder à tel ou tel emploi. On poursuit des études pour passer des filtres. - Théorie du signal explique que dans la mesure où les employeurs ne peuvent pas savoir quels sont toutes les qualités d'un individu. Le diplôme fonctionnerait comme un signal. On cherche à acquérir le meilleur signal possible qui montrera à l'employeur qu'on est bon. Il y a donc une différence entre théorie conflictualiste et externaliste (c'est l'influence de la famille qui produit les inégalités). [...]
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