École, inégalités sociales, classes sociales, démocratisation scolaire, acculturation?des élèves, OCDE Organisation de Coopération et de Développement Économiques, culture, différences, prérequis, méritocratie, concurrence, émergence d'une élite, notion de justice, échec scolaire, conditions de vie, capitalisme, capital culturel, capital économique, hiérarchie sociale, chômage, précarité, investissement personnel
La sociologie de la formation est un champ à part entière.
Une bonne partie des travaux en sociologie de l'école concerne les enjeux de la démocratisation scolaire.
Lorsque l'on parle de démocratisation scolaire, il faut retenir deux niveaux :
- Niveau quantitatif : phénomène de massification de l'accès à l'école et à des niveaux de plus en plus élevés.
- Niveau qualitatif : les enjeux de l'égalité des chances - savoir dans quelle mesure la réussite scolaire est dépendante/indépendante des caractéristiques sociales des personnes
[...] Ex : Le temps avec ses enfants, le curriculum scolaire, les activités . Les parents des classes populaires prennent une heure supplémentaire par jour avec leurs enfants par rapport aux classes supérieures, soit 1300 heures au total sur une année. Le second élément de la conclusion : réussir scolairement, c'est aussi savoir sortir son épingle du jeu, être stratégique pour sortir du système éducatif. Choisir les bonnes options, les bonnes filières, les bonnes écoles . Cela est présent chez les classes supérieures et non dans les autres classes. [...]
[...] Polémique du bac 2021 = contrôle continu. Dans l'idéal, l'école devrait prendre acte du fait que tous les élèves ne disposent pas des prérequis nécessaires parce qu'un constat s'impose : l'indifférence aux différences produit de l'échec scolaire massif. Exemples : - La refonte de la carte d'éducation prioritaire. - Des réformes au niveau des allocations de moyens pour tous dans les écoles et les collèges. - Des évolutions dans la manière d'enseigner (le fait de privilégier les appréciations et non les notes). [...]
[...] Les inégalités de conditions de vie vont impacter les inégalités sociales, elles font le système, elles se cumulent, elles se renforcent. Ce qui se joue dans la famille va entraîner des conséquences sur ce qui se joue à l'école, puis dans l'emploi. Dans les années 60-70, il y a une croyance forte de « l'ascension sociale par l'école ». Donner la possibilité de sortir de leur classe par l'école. Aujourd'hui, cette croyance a pris un réel coup. « L'espoir est de s'élever un peu par l'école pour sans sortir et pour être capable de se débrouiller dans la vie ». [...]
[...] Le mérite est la norme de justice la plus couramment admise. En d'autres termes, c'est un système qui met certes en place une compétition, mais elle est perçue comme « juste » niveaux : - Les inégalités sociales de bases peuvent être gommées - La hiérarchie sociale est perçue comme « juste », en tout cas elle est rendue « acceptable ». On accepte le fait que les individus soient disposés de telle manière dans la société à des Français croient dans le mérite individuel comme principe de justice (P. [...]
[...] Ces rapports de pouvoir reproduisent en grande partie les rapports entre classes sociales. À partir de là, on relève alors trois mécanismes de distanciations sociales : - Les inégalités liées à la PCS d'origine - Les inégalités liées au sexe - Les inégalités liées aux effets de la ségrégation ethnique Ces constats faits dans les années 60-70 sont toujours d'actualité (plus fort en France que dans les OCDE). Lorsque l'on regarde le poids de l'origine sociale sur la performance des élèves, il est : - 1,7 fois plus élevé qu'en Finlande - 1,4 fois plus élevé qu'au Royaume-Uni - 1,3 fois plus élevé qu'en Allemagne. [...]
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