Cours de sociologie précis et complet sur les pensées et les théories d'Emile Durkheim.
[...] Il était apparu à la Grèce antique puis avait disparu, il réapparaît à la Renaissance. Il va nommer processus de civilisation et de modernisation le processus qui conduit à la constitution de l'individu. C'est un individu qui s'autonomise et qui se dit indépendant, mais il ne peut tout de même pas vivre sans les autres. L'objet de la sociologie pour Elias est les individus en interdépendance La société moderne est une société d'individus. C'est l'autocontrôle qui joue un rôle central (on fait pression sur soi) pour le respect des règles. [...]
[...] Pour lutter contre l'anomie sociale, Durkheim militait en faveur de la reconstitution des groupes intermédiaires intégrateurs, groupes de pressions, de protection entre l'état et l'individu. Pour Durkheim, l'était devait seulement avoir le rôle de faire les lois et le rôle d'arbitre. Ce sont les groupes intermédiaires qui devaient responsabiliser les individus. Le premier groupe intégrateur est pour lui, la famille. Il voulait des lois pour la famille, il était pour le divorce (car une famille mal formée ne fonctionne pas normalement), et il était également pour l'égalité des sexes. Le deuxième groupe intégrateur s'attachait aux réformes sur le travail. [...]
[...] On arrive au monde dans une société toute faite qui a ses règles. Il désigne par toute faite les infrastructures, les lois, les institutions, la morale, la langue Tout cela existe avant nous et après nous. Et cette société joue sur notre personnalité. La société nous impose très tôt des règles et des normes que nous n'avons pas choisies. Pour la contrainte, on peut retenir deux raisons essentielles. Tout d'abord, toute enfreinte aux règles renvoie à une sanction (pas forcément pénale) : toute société est contraignante. [...]
[...] Mais pour Durkheim, le sociologue doit toujours définir l'objet de sa recherche pour écarter les prénotions. L'exemple du suicide Le suicide fait parti d'un de ces ouvrages les plus connus. Il a écrit le suicide juste après les règles de la méthode. C'est une application de cette méthode. Le phénomène suicidaire est un fait social car il est répétitif (on le trouve tout le temps). On le trouve dans toutes les sociétés. Pour la plupart d'entre nous, cet acte relève d'une décision individuelle. [...]
[...] Le groupe social pour Durkheim est autre chose que l'ensemble des individus. Il se place au dessus de l'individu. La conscience collective est extérieure à l'individu. C'est un sentiment commun qui montre que la société pense et agit différemment des individus qui sont ses membres, pris séparément. Durkheim est le témoin du passage d'un siècle (le 19e) à un autre (20e). Il s'interroge sur ce que sera la société moderne qui s'est éloignée de la religion, de la tradition, des règles fixes. [...]
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