Division sexuelle au travail, tâches domestiques, tâches professionnelles, organisation domestique, pouvoir, homme, femme
La division sexuelle du travail permet-elle le bonheur familial comme le dit Parsons ?
Selon la théorie de Parsons, il est possible qu'au dépend de la femme mariée il y ait une appropriation du pouvoir par l'homme qui va à l'encontre de l'idéal de la seconde modernité (puisque volonté d'égalité des conjoints) = dissymétrie des relations.
Michel veut mesurer la satisfaction familiale cf. données empiriques → elle découvre que : satisfaction familiale plus forte dans les couples bi-actifs (= compagnonnage conjugal) ou lorsque la femme est seule et qu'elle travaille.
Elle va donc contre la théorie de Parsons car pour lui couples bi-actifs sont le symbole de la déchéance sociale par excellence alors que Michel montre le contraire en affirmant que la division sexuelle du travail est nuisible à l'épanouissement de TOUS les membres de la famille.
[...] couple bi-actif la stratégie de renforcement = arbitrage du côté de la femme « petit-patron » ou « PDG » (orchestration + exécution sauf entretien) – pas d'activité salariée donc cherche à s'accaparer les 2 pouvoirs = sur-engagement cf. PARSONS Si pas d'activité salariée + capital culturel plus faible que son conjoint alors la femme a tendance à être beaucoup plus « dominée ». Au delà des ressources, le nombre d'enfants et le milieu social jouent également un rôle au sein du foyer et l'organisation domestique varie. [...]
[...] Au contraire → cela permet la revendication de l'autonomie et de l'indépendance de la femme au sein du couple = émancipation. Les ressources qui permettent la négociation et donc le fait de se désengager ou de se sur-engager : le capital culturel et le travail salarié – quels rôles pour la femme ? le capital culturel : lorsque celui ci est supérieur à celui du conjoint, la femme cherche à s'accaparer le pouvoir d'orchestration, ainsi elle trouve sa marque d'autonomie au sein du foyer. [...]
[...] → les mères au foyer passe entre 7 et 13 heures par jour a effectuer le travail domestique, peu importe le nombre d'enfants = équivalent d'une journée salariée à temps plein. Pour ceux qui ont 3 enfants (père actif, mère active et mère au foyer) : → activités féminine répétitive (cuisine, ménage, vaisselle) = plusieurs fois par jour activités invisibles + ne nécessite pas de compétences particulières. → activités masculine (bricolage) moins courantes, ponctuelles + nécessite un savoir faire + activités plus valorisées socialement car plus visibles. [...]
[...] MICHEL veut mesurer la satisfaction familiale cf. données empiriques → elle découvre que : satisfaction familiale plus forte dans les couples bi-actifs (=compagnonnage conjugal) ou lorsque la femme est seule et qu'elle travaille Elle va donc contre la théorie de PARSONS car pour lui couples bi-actifs = symbole de la déchéance sociale par excellence alors que MICHEL montre le contraire en affirmant que la division sexuelle du travail est nuisible à l'épanouissement de TOUS les membres de la famille. L'ORGANISATION DOMESTIQUE : POUVOIR ET NEGOCIATIONS Sens commun → celui qui effectue les taches domestiques au sein du couple est sous domination de l'autre conjoint qui ne prend pas en charge ces taches = caricature cf. [...]
[...] Rupture linguistique car DELPHY parle de travail domestique non pas de taches domestique = sociologie du travail → elle veut rendre visible le fait que l'activité au sein du foyer est un travail en soi. La gratuité de ce travail provient du fait qu'il est réalisé au sein du foyer, à l'extérieur ce travail serait rémunéré et reconnu. Limites de la théorie de DELPHY → elle ne fait aucune différences entres les femmes (cf. milieu d'appartenance – bourgeois ? populaire + considère que toutes les femmes sont inactives alors qu'a cette époque 60's beaucoup de femmes travaillent. [...]
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