Structures du travail, Ancien Régime, classe ouvrière au XIXe siècle, question sociale, population industrielle
C'est un travail qui tient une place prépondérante dans la société féodale. Les paysans sont les travailleurs par excellence. Sous l'AR, les choses n'ont pas changé : la 1° activité en France est l'activité agricole. Cette prédominance va durer longtemps, jusqu'au début de la 2°GM. Sur 28 millions d'habitants, on a 25 millions d'agriculteurs, soit 85 % de la population. On inclut le travail de la terre ou l'artisanat rural. La quasi-totalité de la population active travaille dans ce secteur. Cette population active est libre, on n'a pas besoin d'autorisation particulière pour travailler la terre. Ce travail de la terre est plutôt considéré comme un état, un mode de vie, plutôt qu'une profession. Si on parle de métier libre, il est quand même placé sous l'autorité du Seigneur. C'est une activité libre, mais encadrée. Tous ces métiers sont placés sous la police du Seigneur.
[...] La résolution des problèmes est à trouver par le biais d'une christianisation de la société pour remédier au problème. Après avoir condamné longtemps les catholiques sociaux progressistes, sur le refus des changements de la révolution, le pape promulgue un texte antilibéral, antisocialiste et traditionnaliste, qui marque la reconnaissance du catholicisme social : la rerum novarum. C'est à eux qu'on doit les jardins ouvriers, ou encore les allocations familiales qui sont mises en place par les industriels avant d'être imposés par le législateur au XX°s. [...]
[...] Ce terme d'utopie désigne un pays merveilleux, le pays de nulle part. Il avait tenté de décrire une cité idéale au sein de laquelle on appliquait une sage démocratie, la propriété y était amollie. La religion était tolérante, l'aide sociale est organisée, et le travail limité. Mais on avait l'idée que la collectivité surveillait en permanence l'individu. On avait donc l'idée de l'écrasement de l'individu. La notion de solidarité est reprise, elle guide les hommes et va élaborer des modèles rationnels. [...]
[...] Les débuts de la rationalisation On s'intéresse au début du XIX° à l'organisation du travail. On a des enquêtes sur la mauvaise organisation du travail. On a des expériences pionnières sur la rationalisation du travail. Les industriels français vont s'adapter des modèles US de Taylor et Ford. André Citroën et Renault vont aller les voir. On va donc avoir le taylorisme. C'est une accélération de la déshumanisation du travail. Le principe du taylorisme est l'introduction de la chaine de travail. [...]
[...] Le salaire : l'éventail est large. Les salaires sont soumis à la loi de l'offre et de la demande. Ça descend quand on a peu d'activité. Ce sont les statuts qui définissent les salaires dans les corporations. Section 2 : La formation de la classe ouvrière au XIX°s Sous-Section 1 : La Révolution Industrielle La mécanisation C'est le triomphe du machinisme. La machine est généralisée, on bénéficie du charbon et des nouvelles sources d'énergie, la vapeur et l'électricité. Ça va transformer le visage de l'entreprise. [...]
[...] Le nouveau travail salarié A. Le travail dans les manufactures : le travail industriel Ce terme d'industriel désigne les activités économiques qui produisent des biens matériels par la transformation et la mise en œuvre de matières premières. La France était le plus grand pays industriel d'Europe au XVII°s, on va se faire doubler par l'Angleterre. La Révolution industrielle y est précoce. La France, au XVIII°s, devient la seconde puissance industrielle d'Europe mais reste un pays riche. Au début du XVIII°s, le pays est riche, grâce à l'impulsion de Colbert (ministre de Louis XIV). [...]
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