Différenciation sociale, espace français, composition socio-professionnelle, zones d'emploi, populations immigrées, France
Le territoire peut-être aussi différencié selon les variations de la composition sociale, souvent reflet de la différenciation économique, mais pas seulement.
Quelle est la structure socioprofessionnelle des diverses zones d'emploi et des diverses villes? Comment varie le niveau de vie? Où sont concentrées les populations immigrées? Où sont les pauvres et où sont les riches?
[...] Communes riches habitées par de la popu; peu nombreuses mais souvent peuplées =communes où résident chefs d'entreprise, cadres et professions intellectuelles supérieures surtout dans ouest de l'agglo parisienne + de façon générale, les aires urbaines des gdes villes ont communes plutôt riches + qques zones rurales ayant communes riches ou plutôt riches = zones viticoles prospères (Champagne, Alsace, Bourgogne et Beaujolais) ; zones céréalières à agri très mécanisée (Brie, Beauce, Champagne sèche, Valois) ; qques zones vivant du tourisme (hautes vallées savoyardes). Communes rurales riches = populations très peu nombreuses; ménages riches résident rarement en milieu rural. en quasi totalité, familles fortunées habitent dans les gdes agglos offrant les plus gds agréments. POINTS ESSENTIELS: La composition socioprofessionnelle de la sté française: fortement modifiée depuis 1974; grpes liés aux acti tertiaires = effectifs ont grossit; ceux liés aux acti agri, industrielles et artisanales = effectifs ont baissé. [...]
[...] Composition sociale dans les campagnes = de moins en moins liée à l'agri (de plus en plus liée aux acti secondaires et tertiaires). Les zones d'emploi à dominante urbaine Moins nombreuses que les précédentes mais beaucoup plus peuplées. Quatre types: type défini par les ouvriers: bassins industriels du Nord-Pas-de-Calais, Nord de la Lorraine, une partie de l'Alsace, nord-est de la Franche-Comté + certaines zones d'emplois à caractère industriel (Le Mans, Bourges) + zone périurbaine parisienne (Chartres, Dreux, Evreux, Vernon, Beauvais) type plutôt défini par les employés, et secondairement par les artisans et commerçants: grandes zones urbaines de l'Ouest (Caen, Rennes, Angers, Poitiers, Limoges) + zones touristiques Toulon, Menton) type caractérisé par professions intermédiaires, cadres et employés: grands pôles urbains (Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg) + pôles moins grands (Tours, Orléans, Dijon) type caractérisé avant tout par cadres, professions intellectuelles supérieures et secondairement professions intermédiaires: se limite à Paris et banlieue aisée de l'Ouest et du Sud-Ouest cadres et professions intellectuelles = 28% des actifs dans ces zones là alors que dans l'ensemble du pays = moins de 12%. [...]
[...] Plus forte concentration = l'agglo parisienne millions en 1999). Ensuite: Lyon, Marseille et Lille; puis Grenoble, Strasbourg, Nice, Toulouse et Bordeaux + villes industrielles, surtout Nord-Est et Centre-Est (Thionville, Montbéliard, Mulhouse et St-Etienne) + zones touristiques, villes de la Côte d'Azur surtout. De façon générale, sont concentrés en milieu urbain: plus des 9/10 vivent dans les agglos et plus des 19/20 dans les aires urbaines. Seule partie de la France où peu représentés = à l'Ouest: Bretagne, Basse- Normandie, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. [...]
[...] Paris: présence très marquée de personnes occupant le haut de l'échelle sociale. Cf. carte p. 146-147 Des villes ouvrières et des villes bourgeoises Principale opposition: celle qui distingue l'agglo parisienne de l'ensemble des agglos provinciales. Seconde opposition: celle qui sépare les villes à dominante ouvrière des autres villes parfois qualifiées de bourgeoises (abusif) = villes dans lesquelles les classes moyennes cadres, professions intermédiaires et employés) sont majoritaires. Cinq types: ville de cadres et de professions intellectuelles supérieures: agglo parisienne en raison de la présence très forte de ces catégories (seule ville de ce type); faut pas oublier que la composition sociale de Paris est plus contrastée que dans n'importe quelle autre ville. [...]
[...] Période de formation n'a cessé de s'allonger au-delà de la durée obligatoire: en des jeunes de 17 ans sont en cours de scolarité ; en 1996, plus de 2,1 millions poursuivent leurs études en enseignement supérieur = 2/3 des classes d'âge correspondantes. La poursuite d'études longues semble être le meilleur moyen d'accéder à un emploi intéressant et convenablement payé. Evolution du nbre de bacheliers = indicateur significatif des changements intervenus = 23% de la classe d'âge correspondante est bachelière ; 2000 = = 3 millions de personnes ont diplôme au moins égal au bac ; 2000 = + de 10 millions = 1,2 millions ont un diplôme supérieur au bac ; 2000 = 5 millions. [...]
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