Dès la naissance de la sociologie, on peut observer que la question du lien entre l'individu et le social, entre l'individuel et le collectif, est centrale. Par rapport à cette façon de penser ce lien, deux traditions sociologiques vont s'opposer. Cette opposition va durer jusque dans les années 90. On distingue donc habituellement l'école française (Durkheim) et l'école allemande (Weber). Le premier considère que c'est la société qui influence et détermine les comportements des individus, alors que le second postule que ce sont les décisions des individus qui sont à l'origine des faits sociaux. Ces deux traditions sociologiques, ces deux écoles vont donner naissance à deux paradigmes sociologiques dominants.
[...] Après le thème des relations ethniques, le thème le plus important traité par l'école de Chicago est celui de la délinquance. Les bandes se développent dans les endroits les plus désorganisés de la ville, en particulier dans la zone de transition qui se trouve entre le centre-ville et les zones résidentielles, et qui se caractérise par la pauvreté, par des familles souvent éclatées, et par le manque d'éducation et de loisir pour les enfants. Les bandes naissent spontanément, lorsque des adolescents désoeuvrés et solitaires se rencontrent dans la rue et commencent à s'entraider. [...]
[...] Tous deux participent du même mouvement et partagent le même fondement : la rationalisation de l'existence et de la société. C'est seulement par cette médiation, cette affinité élective, que le protestantisme a pu favoriser l'essor du capitalisme. Aussi crucial soit- il, le protestantisme ne peut donc être considéré comme la cause directe et unique du capitalisme. C'est parce qu'il a su élargir la question du capitalisme à celle, plus large, de la rationalisation, que Weber a pu dégager la spécificité du capitalisme occidental, tout en donnant aux phénomènes étudiés une portée universelle. [...]
[...] Apports des culturalistes : Faire attention à l'ethnocentrisme : ce terme indique que l'on adopte comme point central, comme point de référence, son propre groupe social. Risque auquel sont confrontés les culturalistes eux-mêmes. De plus, ces auteurs rejettent tous schéma évolutionniste, qui établirait une hiérarchie temporelle entre les cultures, c'est-à-dire qui décrirait certaines sociétés comme plus évoluées ou moins évoluées que d'autres. Actualité du culturalisme Les théories culturalistes ont trouvé une seconde jeunesse avec l'intérêt porté aux fondements des traditions nationales, notamment en termes d'organisation productive, de systèmes industriels. [...]
[...] La diversité et la complexité des statuts occupés par un individu tiennent à son appartenance à plusieurs institutions et sous-systèmes d'une société. Lorsqu'un individu ne se comporte pas comme attendu (par rapport au statut qu'il occupe), ses partenaires réagissent et le ramènent à la stricte exécution de son rôle. Par ailleurs, le processus de sélection dans l'accès au statut empêche l'individu d'occuper des statuts incompatibles. C'est le rôle de l'éducation et l'instruction, par la socialisation de l'individu qu'elles effectuent, de le préparer à ses futurs statuts. [...]
[...] La croissance de la demande scolaire a peut-être eu des effets bénéfiques, engendrant notamment des progrès de productivité du système économique. Mais cette croissance de l'investissement scolaire a surtout eu des effets négatifs, exigeant de l'individu une scolarité de plus en plus longue sans contrepartie pour son statut social. Les individus avaient de forts désirs de promotion sociale par l'école. Et ceux-ci ne se réalisent pas. Il s'ensuit un deuxième effet pervers : un immense désenchantement sur les vertus sociales et politiques de l'éducation, autrement dit une crise du système scolaire. [...]
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