On distingue le solde d'accroissement naturel et le solde migratoire : ces 2 soldes cumulés expliquent s'il y a croissance démographique ou non.
Tout d'abord, le solde naturel qui est lui-même la résultante entre le taux de natalité et le taux de mortalité. On sait que dans la transition démographique (nettement antérieure à 1945 : bien avant la fin du XIXème). Le taux de mortalité décroît, aujourd'hui, on est à peu près à 9 décès pour 1 000 habitants. Parallèlement à une augmentation de l'espérance de vie : important de différencier celle des hommes et des femmes. En 1945, l'espérance de vie à la naissance était de 60 ans pour les hommes et de 65 ans pour les femmes ; en 1900, les chiffres étaient respectivement de 46 ans et 49 ans : il y a eu une formidable progression de l'espérance de vie. 60 ans pour les hommes et 65 ans pour les femmes (...)
[...] - Il y a une forte chute entre les 60s et 70s. - Entre les 70s et le milieu des 80s, on a une stabilisation. - Puis il y a une tendance à la hausse à partir du milieu des 80s qui explique qu'aujourd'hui on n'est pas revenu à mais on est pratiquement à 2 enfants par femmes (ISF a presque rejoint la descendance finale). Si on prend la 1ère phase ( le Baby Boom en France contraste fortement avec l'entre-deux guerres ( il est plus marquant parce qu'en entre deux guerres on avait une faiblesse démographique ( tradition malthusienne ( en 1935, en France, le taux de mortalité était supérieur au taux de natalité ( suffit à illustrer cela. [...]
[...] On crée dès 1945 un office national d'immigration pour des raisons très simples ( on renoue très vite avec un fort taux de croissance économique donc on a très vite de très importants besoins de main d'œuvre, or sans parler de la WW2 qui a une incidence plutôt moindre par rapport à la 1ère. Avant on a une très faible natalité, car en 35 elle était inférieure à la mortalité ( on peut donc comprendre que la population active disponible était très faible, et que le Baby Boom ne pouvait pas avoir de conséquences immédiates ( il fallait attendre une petite vingtaine d'années (milieu des 60s) pour enregistrer des arrivées sur le marché du travail beaucoup plus nombreuses. [...]
[...] On peut également mettre en avant une notion de lutte des âges (opposition que l'on peut faire à la lutte des classes) ( les fluctuations du marché du travail et notamment les difficultés croissantes d'insertion sur ce marché du travail peuvent amener à parler d'une lutte des âges. Sachant que si l'on en reste à des données démographiques, il y a eu le plus de tensions sur le marché du travail entre les 70s et la fin du XXème ( donc dans le dernier quart du XXème ( c'est là où il y a eu le plus de tensions d'origine démographique car il y avait des générations plus nombreuses donc plus de concurrence sur l'entrée du marché du travail ( aujourd'hui, d'un point de vue démographique, le marché du travail est sous pression décroissante ( plus de pression de sortie, et moins d'entrée ( on pourrait proposer plus de poste mais uniquement par rapport à la croissance. [...]
[...] Il y a également l'importance de la jeunesse par rapport à la société de consommation ( de plus en plus ciblée par le marketing. Tout ce la contribue à une plus grande visibilité de la jeunesse, une plus grande spécificité aussi. Les auteurs qui prennent le plus de distance par rapport aux classes sociales sont ceux qui valorisent le plus les catégories d'âges comme élément déterminant alternatif ( comme par exemple Mendras qui a pris ses distances par rapport à la notion de classe sociale et a dit que les classe d'âge étaient plus déterminantes ( il a mis en avant la pertinence de la classe d'âge en quelque sorte comme substitue au classes sociales. [...]
[...] Lorsque les baby boomers arrivent à l'âge d'activité dans le milieu des 60s, cela cause des problèmes ( Mai 68. C'et l'importance des naissances d'après guerre qui a augmenté les bases des classes les plus jeunes et a contribué au changement qui est l'une des valeurs essentielles de la modernité ( une société traditionnelle valorise la répétition (pour tous les âges), la société moderne valorise le changement d'époque en époque et de génération en génération. Dans les 60s, le changement va être exploité politiquement, après l'élection de Giscard d'Estaing, le changement sera fortement valorisé. [...]
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