Démarche sociologique, socialisation politique, inégalités de la participation, partis politiques, clivage politique
- Le politique, c'est l'ensemble des régulations qui assurent le maintien et l'unité de l'organisation sociale en contraignant les individus à adopter un certain nombre de comportements.
- La science politique, c'est donc l'étude de la façon dont les sociétés humaines gèrent le problème de la contrainte né de la vie sociale.
Le politique est un principe, une nécessité de l'organisation sociale, tandis que la politique est une activité sociale particulière repérable uniquement dans certaines sociétés.
La démarche sociologique est une démarche scientifique. De ce fait, elle répond à un certain nombre d'ambitions, d'exigences. Mais en tant que science sociale, et non pas science de la nature, la sociologie politique présente un certain nombre de spécificités
[...] Mais la reconnaissance d'un droit est insuffisante à sa mise en œuvre, pour qu'il devienne effectif (c'est-à-dire pratiqué) il doit être approprié par ses titulaires. On peut donc parler dans ce sens d'un apprentissage du droit de vote, d'un apprentissage du suffrage universel. L'extension du droit de suffrage. La généralisation du vote est d'abord liée à l'extension du droit de suffrage. Le droit compte, mais la reconnaissance d'un droit est insuffisante à sa mise en œuvre ; il doit être approprié par ses titulaires. L'apprentissage du suffrage universel. [...]
[...] On voit tout d'abord un attachement symbolique à la fonction politique. Vient ensuite un attachement PROFOND à la rémunération substantielle qu'apportent la plupart des fonctions politiques. Cette dimension financière est plus que non-négligeable. Aujourd'hui, en France, l'indemnité parlementaire est proche de 6900€ bruts par mois. Autre élément pouvant expliquer ce souci de rester dans l'activité politique : les investissements consentis pour faire de la politique. On peut évoquer l'acquisition de compétences, l'investissement dans le parti, entre autres. Pour ceux qui ont fait cet investissement, il y a un désir de le rentabiliser, ou tout au moins d'en amortir le coût. [...]
[...] 2nd facteur : l'état des alliances entre les formes politiques. Savoir s'il y aucune pluralité ou une unicité du champ politique, si les forces politiques en présence s'opposent fortement, alors la contestation se soulève d'elle-même car les groupes d'intérêt veulent influencer le jeu de concurrence politique, la mobilisation va se trouver facilitée par la division d'idéaux et forces politiques respectives. 3e facteur : les relais dont peuvent disposer les groupes au sein du pouvoir en place. Les élus ou hauts fonctionnaires vont être plus ou moins sensibles à la cause revendiquée. [...]
[...] L'abstention autant que le vote peut être une forme de participation politique. Ce qui ressort du chapitre, c'est que cette hausse de l'abstention peut être expliqué à la fois par la montée des abstentionnistes hors du jeu politique et la progression des abstentionnistes dans le jeu politique. Pour ceux qui est de ceux hors du jeu politique, on peut voir les effets d‘une certaine crise sociale et économique, mais aussi les effets de transformation sociaux-économiques qui ont conduit à la désagrégation de certains collectifs, milieux sociaux qui pouvaient être des vecteurs de socialisation au vote : agrégation de collectifs ouvriers du à la transformation du milieu économique avec statuts du travail de plus en plus diversifiés, on peut aussi la lier à la perte de vitesse de certains agents mobilisateurs comme le PCF ou les syndicats qui n'assurent plus ce rôle de mobilisation électorale. [...]
[...] Vecteurs de socialisation Des vecteurs de socialisation au vote. Il y a d'une part l'école, elle a un rôle important dans l'apprentissage du vote. Autre espace d'apprentissage du vote, ce sont les médias notamment du fait qu'ils accordent une importance forte aux élections et aux résultats électoraux ; les élections sont des éléments cruciaux, que des choix vont être fait, si on présente les élections comme un élément déterminant pour un pays, les gens sont plus appelés à voter. On observe de la même façon un taux d'abstention élevé chez les personnes très âgées, dû à la difficulté à se déplacer, mais aussi à un certain isolement de ces populations qui finalement ne sont plus en contact avec tous ces vecteurs de socialisation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture