Au sens courant, la culture est l'ensemble des connaissances historiques, géographiques, littéraires, etc., partagées par l'élite des sociétés développées.
Cette définition est ethnocentrique car ce sont les sociétés développées qui sont cultivées et d'autres sociétés comme les peuples des sociétés primaires ne sont pas cultivées car elles ne possèdent pas de connaissances scientifiques, historiques...
La culture est associée à la gratuité, au savoir.
Au sens sociologique, la culture c'est l'ensemble des activités, des croyances et des pratiques communes à une société ou à un groupe social particulier.
Selon cette définition, la culture est présente dans toutes les sociétés, la notion de culture est universelle. Chaque peuple a une culture propre et les sociologues disent qu'il n'y a pas de hiérarchie des cultures.
On retiendra ici la 2e définition.
[...] A quoi sert la culture ? Elle a 3 fonctions : - Elle unifie les individus. Les membres d'une même société sont unis autour des mêmes valeurs et des mêmes normes. La culture permet de vivre en communauté. L'autre a les mêmes valeurs que moi et c'est pour cela que j'accepte de vivre avec lui. - Elle fournit des modèles de comportement. Elle permet de savoir comment se comporter, quelles sont les règles à respecter. En cas de non-respect des comportements attendus par la société, l'individu est sanctionné. [...]
[...] Il y a plusieurs piliers de cette politique d'assimilation : - L'école, elle, a pour but de faire intégrer à tous les enfants, quelle que soit leur origine, les mêmes valeurs et règles, d'où l'application du principe de laïcité à l'école. - Le service militaire qui n'existe plus. - Le travail. II. Transmission de la culture : la socialisation Est-ce que nos comportements sont la résultante de notre nationalité ou de la culture que l'on nous transmet ? Ex : garçons et filles n'agissent pas pareil, est-ce que c'est parce qu'ils sont biologiquement différents ou parce qu'ils n'ont pas reçu la même socialisation ? [...]
[...] La thèse de l'interaction. Selon les adeptes du déterminisme, l'individu subit la socialisation de telle sorte qu'il n'est qu'un produit de la société. L'individu n'aurait donc aucune place dans sa propre construction or pour les adeptes de l'interactionnisme il y a interaction entre le socialiseur (celui qui transmet) et le socialisé (celui qui reçoit). Le socialisé ne fait pas que subir l'apprentissage du socialiseur, il ne fait pas que subir les règles il va chercher à les adapter en fonction de sa propre personnalité et de son histoire, l'individu participe à sa propre construction et n'est pas qu'un produit de la société, ceci remet en cause la thèse déterministe L'évolution de l'individu au cours de sa vie. [...]
[...] - En 2003 : fondation du mouvement Ni putes, ni soumises, marche symbole des femmes des quartiers contre les ghettos et pour l'égalité Les cités posent des problèmes de violence, d'exclusion qui apparaissent, dans les années 1980-90 comme un des principaux sujets d'inquiétude pour l'avenir. En ce début du XXIe siècle, peut-on encore croire au modèle français d'intégration des étrangers ? C. Actualité - L'assimilation par le sport ? : ex : Zidane, Anelka La généralisation du procédé tient à plusieurs évolutions : La faillite relative de l'école, les règles de réussite par le savoir fonctionnent mal en période de chômage alors que l'argent, par le football ou le tennis fait rêver. Le sport est un dérivatif à l'ennui, il a une excellente image. [...]
[...] Le multiculturalisme a été prôné notamment aux USA, il consiste à reconnaître les différences des populations immigrées et accepter l'existence de spécificités culturelles. Chaque individu a le droit d'exprimer publiquement sa culture. La conséquence : les populations immigrées se sont regroupées par nationalité, et ont formé les ghettos. Dans ces ghettos chaque communauté reste entre elles, et partage leur culture. Avantage : chacun exprime sa culture publiquement et il n'y a pas de sentiment de rejet de la culture d'origine. Inconvénient : il y a un manque d'intégration des populations qui vivent dans ces ghettos. [...]
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