Sciences humaines et arts, Culture générale, jeunesse, rites d'initiation, culture de la jeunesse, jeunesse dans l'attente, rapport de générations
- catégorie jeunesse n'est pas une catégorie sociale fixe
- jeunesse : terme qui n'existait pas avant et qui n'existe pas partout.
- enjeux idéologiques : les stéréotypes concernant la jeunesse sont forts : la jeunesse est ambitieuse, curieuse, dynamique, insolente, synonyme de beauté (dans la pub c'est sûr), fougueuse, influençable, impatiente, faible et forte en même temps, héroïque, révolutionnaire, rebelle, tumultueuse.
- des courants de pensée attribuent des caractéristiques à la jeunesse : la jeunesse est source de changement (que ce soit à l'extrême gauche comme à l'extrême droite : phase obscure du cours)
=> en gros, dans les partis politiques, la jeunesse est vue comme la régénération du parti, porteuse d'idées nouvelles.
- forme de jeunesse : indicateur dans la société de l'importance de la place de l'éducation chez un gouvernement, de la modernité du pays, du renouvellement de la population (c'est elle qui mettra au monde les futurs terriens)
- la jeunesse n'est pas tolérante par nature, mais se montre plus tolérante que les autres classes d'âges.
- La jeunesse n'a jamais eu autant d'importance alors que dans le même temps elle n'a jamais été aussi vieille (on ne sait pas où s'arrête la jeunesse : à 20 /25 /30 ans ?)
[...] On a un vote qui peut se diriger vers les extrêmes. En 1995 : les jeunes ont plutôt votés pour Chirac que pour la gauche. Phénomène générationnel. Les clivages des années 70, clivages gauches- droites ont entrainé des identifications partisanes fortes. Les jeunes des classes populaires votent plutôt front national. Positionnement axiologique des jeunes. Les jeunes témoignent d'un libéralisme des mœurs plus important que les adultes. Idée que les jeunes sont plus permissifs, les jeunes tolèrent davantage. Effet de génération. [...]
[...] Les garçons vont dans le dortoir des filles pour protester. Les préoccupations strictement universitaires vont être dépassées et les jeunes vont revendiquer une émancipation de la jeunesse et l'abolition de son statut de mineur. Ils se battent contre le peu d'importance qu'on accorde aux jeunes. Une sensibilité commune, qui va être une opposition aux adultes se met en place, dans la famille mais aussi face aux institutions. Edgar Morin : les jeunes sont un groupe opprimé, il parle d'une 1789 socio- juvénil. [...]
[...] La sociabilité des adultes est très réduite par rapport à celle des jeunes, elle va s'organiser autour de la vie de couple alors que chez les jeunes c'est autour d'un groupe d'amis et la fréquentation de ce groupe est plus fréquente. On retrouve cette centralité de la sociabilité dans les séries. La question de l'autonomie par rapport aux parents. Ce passage va se faire de façon un peu plus douce. Exemple caricatural de Tangy. Nouveau nom inventé pas les publicitaire : les adulescents ( ou kidulte On cherche à désigner, à catégoriser une catégorie de consommateurs réputés hyper-consommateurs. [...]
[...] Catégorie de jeunesse apprentie. Les politiques prennent conscience que cette catégorie d'âge devient importante : ils s'en méfient. Les catholiques créent des structures encadrant l'enfance, la jeunesse. Création de la jeunesse ouvrière : encadrée par les institutions religieuses : jeunes appartenant à la classe ouvrière. Développer l'éducation extra-scolaire. L'Église prend compte de l'importance de faire preuve de tempérance, d'économie, idée d'harmonie entre les classes : enjeux politique, social, économique pour l'Église. Les jeunes sont pour elle les vecteurs de la régénération du milieu ouvrier. [...]
[...] Il s'agit d'une culture du relationnel et de l'apparence : ce qui caractérise la période de la jeunesse c'est l'importance accordée au groupe de pairs, au regard de ses contemporains qui va nous conduire à une recherche de conformité à certaines normes. Les normes sont vestimentaires et de manière plus large liées à l'apparence physique : pour éviter les moqueries, les discriminations. Recherche d'une perfection de l'apparence physique au sens de respect des normes en vigueurs. F. Dubet : chez les jeunes : pour être soi il faut d'abord être comme les autres Impact important des effets de modes, renouvellement régulier des modes. [...]
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