A. Etzioni (1964) définit l'organisation comme une "unité sociale (un groupement humain) délibérément construite pour promouvoir des buts spécifiques et constamment réaménagée pour atteindre ces buts". Reprenons les éléments de cette définition.
"L'unité sociale" décrit une organisation ayant une existence propre distincte de celle de ses membres. Ainsi certaines entreprises continuent d'exister alors même que leur fondateur n'existe plus et que leurs membres changent. D'autres entreprises disparaissent et lorsque leur propriétaire d'origine prend sa retraite ou décède : de ce point de vue, elles ne sont pas de "vraies" organisations (...)
[...] Les chefs d'entreprise ont toujours cherché à créer un "esprit maison", caractérisant la spécificité de leur savoir-faire vis-à-vis des entreprises concurrentes. Dans cette optique, la culture d'entreprise permet à un établissement de se démarquer de ceux qui l'entourent. Mais la culture vise aussi à façonner l'esprit et le comportement des membres de l'entreprise. Voici, à titre d'exemple, comment se présente la chaîne intégrée Accor "leader européen dans l'univers de l'hôtellerie et du tourisme, leader mondial des les services". Le groupe s'appuie sur une culture forte, facteur de cohésion et de mobilisation de l'ensemble des acteurs symbolisée par l'esprit d'Accor. [...]
[...] La culture n'est qu'un moyen de mieux traiter ces problèmes. Essentiellement, on en attend la mobilisation autour d'objectifs communs, un moyen d'intégration des hommes dans l'entreprise. Les valeurs qu'elle inculque facilitent l'action dans l'entreprise : elles guident pour savoir ce qui est "bien", et qu'il faut donc faire, et ce qui est et qu'il ne faut donc pas faire. Elles permettent de justifier, de rationnaliser les décisions, leur trouver de bonnes raisons même (surtout lorsque ces décisions sont en fait assez émotionnelles ? [...]
[...] L'entreprise : une culture (approche sociologiques) A. Etzioni (1964) définit l'organisation comme une "unité sociale (un groupement humain) délibérément construite pour promouvoir des buts spécifiques et constamment réaménagée pour atteindre ces buts". Reprenons les éléments de cette définition. "L'unité sociale" décrit une organisation ayant une existence propre distincte de celle de ses membres Ainsi certaines entreprises continuent d'exister alors même que leur fondateur n'existe plus et que leurs membres changent. D'autres entreprises disparaissent et lorsque leur propriétaire d'origine prend sa retraite ou décède : de ce point de vue, elles ne sont pas de "vraies" organisations. [...]
[...] Pourquoi combattons-nous Son éthique (réponse à la question : Quelles valeurs fondent-elles nos actions 2.2 Rôle de la culture dans la gestion De plus en plus de domaines du management utilisent le concept de culture : dans la gestion du personnel bien sûr mais aussi dans l'organisation de la production (idée d'équipe . ) ou dans la mercatique (image véhiculée, comportement vis-à-vis du client . ) Retenons, lucidement, que la culture n'a d'intérêt pour le management qu'à travers l'efficacité que l'on peut en attendre . Elle est donc d'abord conçue comme un facteur de performance. [...]
[...] La culture d'entreprise serait née d'abord en Angleterre, puis en Allemagne au début du 19ème siècle. En France, c'est surtout au cours des années 1980 que l'idée de mettre en avant la culture d'entreprise émerge à la suite de l'engouement des entreprises américaines pour cette notion; impressionnées par le succès des entreprises japonaises. L'idée est qu'une culture forte et cohérente (pour le Japon : famille, modestie, tradition et respect) donne de la force aux entreprises. La culture d'entreprise est une partie de notre conditionnement que nous partageons, lorsque nous appartenons à une entreprise, avec les autres membres de cette entreprise mais non avec les membres d'autres entreprises. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture