Culture des Années folles, néoplasticisme, Mondrian, Dada, cubisme synthétique, Braque, l’art abstrait
Le foisonnement caractéristique de l'avant-guerre ne permet pas de dégager de réelle ligne de force dans le domaine pictural. Après guerre, deux foyers s'affirment : le néoplasticisme d'un Mondrian aux Pays-Bas, Dada en Suisse. Ils se développent particulier en France. D'un côté, l'aspiration à l'ordre est sensible, de l'autre, le goût de l'irrationnel, de l'inconscient triomphent dans un sursaut de l'expressionisme, dans le surréalisme.
[...] La nouveauté en peinture est plutôt à rechercher dans ce courant, et dans le surréalisme. La peinture surréaliste première manière ne revendiquait pas pourtant un style nouveau. Mais plus qu'un style, c'est un esprit pétri d'ironie et de dérision qui s'imposa, exprimé par des personnalités comme Picabia, Ernst, Miró et Magritte. L'esprit subversif porta un coup aux canons picturaux et eut un effet de souffle durable. Entre ferments révolutionnaires et retour à l'ordre la diversité est ce qui caractérise la culture française des années 1920. [...]
[...] Cubisme et abstraction ont en commun une sorte de rationalisme. Un autre versant se place à l'opposé d'une telle sensibilité, et veulent exprimer l'angoisse et la révolte suscités par la guerre. Néoexpressionnistes, dadaïstes, surréalistes entendent s'exprimer par l'irrationnel et l'inconscient, la primauté du subjectif. L'expressionnisme allemand trouve un nouvel essor et s'étend en Europe. Moins en France, l'après-guerre s'y présente en effet sous des traits moins durs qu'en Allemagne ou en Europe danubienne. S'y développe une vague néoréaliste autour de Derain par exemple, qui s'oppose à l'intellectualisme du cubisme. [...]
[...] La culture des Années folles Le foisonnement caractéristique de l'avant-guerre ne permet pas de dégager de réelle ligne de force dans le domaine pictural. Après guerre, deux foyers s'affirment : le néoplasticisme d'un Mondrian aux Pays-Bas, Dada en Suisse. Ils se développent particulier en France. D'un côté l'aspiration à l'ordre est sensible, de l'autre, le goût de l'irrationnel, de l'inconscient triomphent dans un sursaut de l'expressionisme, dans le surréalisme. Après la guerre on observe une nouvelle flambée du cubisme (Bernard Dorival). [...]
[...] Picasso incarne le foisonnement des années 1920. L'abstraction y a aussi sa place, et ne vient pas dans un vide (Kandinsky a théorisé le spirituel dans l'art Kandinsky peut être tenu pour le père de l'abstraction dite lyrique Mondrian pour celui de l'abstraction géométrique Ces deux coexistent jusqu'en 1940 dans ce qu'on a appelé l'école de Paris ce qui montre que Paris, foyer et creuset, est probablement à cette date l'épicentre de la peinture mondiale. Il ne faut pas surestimer la place de l'art abstrait dans les années n'est pas 1925, et elle reste un canton limité de l'espace pictural français, certes avec un réel dynamisme. [...]
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