Critique sociologique, Emil Durkheim, Goffman, suicide, socialisation
Il est né en 1858, mort en 1917, normalien philosophe spécialiste de la philosophie morale. Il est important dans l'histoire de la sociologie à la fois par ses œuvres mais parce qu'il est aussi un chef d'école, il a créé l'école française de la sociologie. L'école a perdurée au-delà de sa mort à travers de grandes figures comme Marcel Mauss (spécialiste d'ethnologie). L'école française de sociologie, à la différence des autres traditions comme la sociologie allemande, américaine et anglaise, n'est pas le fait de philosophe reconvertis. Weber était historien du droit. Les premiers sociologues américains étaient souvent des journalistes avant. La notion de prénotions a été utilisée par un philosophe anglais du 16ème siècle qui s'appelle Bacon. Durkheim apporte beaucoup de questions que des philosophes posaient, il va poser des questions morales et l'objectif politique de Durkheim est d'inventer une nouvelle morale, d'inventer une morale sur des fondements scientifiques, fondée sur la science des mœurs. Lutte politique très dure avec l'Eglise catholique qui détenait la morale. Durkheim a essayé d'instaurer une morale concurrente, c'était pratiquement la même chose mais fondée sur les faits moraux, c'est-à-dire les faits sociaux, ce qui est bon pour la société c'est cela la morale. Durkheim était un professeur qui presque par dévouement enseignait dans les universités populaires. Il était un grand ami de Jaurès donc socialiste. Il donnait aussi des cours d'éducation morale à des instituteurs.
[...] Le boulot prestigieux est les cours magistraux. Qu'est ce qu'étudie Goffman dans cet ouvrage ? Il faut se poser cette question pour les ouvrages qu'on doit lire. La profession où l'on trouve le plus de malades mentaux est les religieux, et ensuite ce sont les enseignants. Ce n'est pas ce qui intéresse Goffman. Goffman étudie le même problème qu'étudiait Durkheim un siècle avant : le problème de la socialisation : comment l'hôpital psychiatrique socialise ou resocialise les individus, selon quel type de socialisation ? [...]
[...] Dans les camps de concentration on était classé selon un numéro. Deuxièmement, la dépossession des biens personnels, on enlève aux individus ce qu'ils possèdent. On dépouille les individus non seulement de ses vêtements mais aussi de ses objets personnels. Ces objets personnels sont signe d'impureté, de souillure. L'emploie du temps dans ces institutions, à tout moment l'institution peut rassembler les gens. L'armée c'est systématique. Le fait que toute action personnelle, si on veut faire quelque chose qui ne s'accorde pas totalement avec les besoins de l'institution il faut une permission. [...]
[...] Est-ce que le titre est bon ? Le prof trouve que le titre est un peu trompeur. Durkheim répond à la question : pourquoi ces variations du taux social de suicide ? Il y a un déplacement de la question que l'on se pose immédiatement quand on entend parler de suicide et de celle que le sociologue va se poser. Le taux social de suicide est explicable par des faits sociaux et non par des faits biologiques. On se suicide plus en été qu'en hiver. [...]
[...] La séparation y est beaucoup plus douce avec le monde extérieur. L'institution totale montre l'importance que les institutions, même les institutions douces comme l'université, ont pour régler les comportements des individus. D'une manière plus douce les institutions arrivent à « discipliner » les individus d'une manière moins parfaite que les institutions totales mais elles arrivent à ordonner les comportements des individus. Goffman qui regroupait dans un même genre des institutions différentes, phénoménalement ces institutions se ressemblent puisqu'elles enferment les individus, mais elles n'ont pas les mêmes effets sur les individus. [...]
[...] Les institutions totales signifient qu'on prend en compte totalement tous les besoins de l'individu qui est coupé du monde extérieur. Il repère les traits généraux de ces institutions totales. Ce qui permet de rassembler ces institutions est le fait qu'elles enferment les individus en les coupant du monde extérieur. Quelles sont les institutions du même genre duquel relève l'hôpital psychiatrique ? Goffman distingue 5 groupes d'institutions totales propres à nos sociétés : Les hospices de vieillards, les hospices d'indigent, les foyers pour aveugles : ce sont les institutions qui prennent totalement en charge les personnes jugées à la fois incapables de subvenir à leurs besoins et qui sont inoffensive, pas dangereuses. [...]
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