I. Qu'est-ce que les sciences sociales ?
C'est une science de la nature. Le plus important est ce que le chercheur cherche et non ce qu'il sait. Les sciences sociales consistent à développer l'aptitude afin de poser les bonnes questions. Le développement des sciences sociales n'est pas forcement logique et rationnel. Le développement des sciences sociales est très récent et encore plus pour les sciences sociales. La sociologie devient une discipline à proprement parler. Certaines disciplines s'autonomisent. Il y a un paradoxe entre la spécialisation et l'interdisciplinarité qui suppose une interaction avec les autres. Il y a une concurrence entre les différentes sciences sociales pour comprendre l'Homme.
[...] Il y a un lien direct entre la sociologie et la révolution industrielle. L'objet de la sociologie est l'étude de l'apparition du prolétariat (nouvelle classe sociale qui se paupérise, s'urbanise). Cette classe est un danger pour la bourgeoisie donc pour l'économie. Entre 1800 et 1850, on retrouve les plus grandes enquêtes sociales qui vont fonder le cadre des sociologies de la part d'économistes, de médecins (Quételet, le Play) :
- Application de la méthode scientifique aux problèmes sociaux : tentatives d'expérimentation, rationalité, vérification et confrontation des théories par rapport à la réalité sociale observée.
- Réflexion politique : liée à l'existence de la société de l'histoire (Lumières). Il y a une place importante du marxisme au 19ème et 20ème afin d'expliquer les grandes théories sociales
[...] Le paradigme déterminisme ou holistique :
Le fondateur de ce paradigme est Emile Durkheim. Cette théorie se manifeste par les sous théories de ce paradigme qui prennent appui sur le modèle durkheimien. Le paradigme général est fondé sur deux propositions : tout fait social ne s'explique que par des phénomènes qui lui sont antérieurs et le caractère extérieur des phénomènes orientant le comportement de tout individu. Ce paradigme est fondateur de la sociologie. Dans cette approche on voit que les individus sont contraints par des règles, des normes et des contraintes collectives qui mettent en forme l'individu. Les normes s'imposent aux individus. Primat du social, les comportements individuels et le résultat de coercition du social. L'individu agit par des structures sociales à peu près stables dans le temps. La société pense et agit à travers nous (comportements et attitudes individuels). Les individus interviennent par l'intériorisation du social dans nos consciences individuelles (appropriation des fonctionnements sociaux). (...)
[...] On observe une monté de la sécularisation (en dehors de la religion). L'homo-economicus Page 2 sur 13 (l'économie) émerge ainsi que l'homo-sociologie. La première base de l'évolution de la sociologie est l'individualisation. Le deuxième apport est la rationalité qui est mise en avant par la bourgeoisie. Apparition de commerce, de transactions ou d'industrie, tout cela se fait via la comptabilité. Pour la première fois, le constat des inégalités est fait. La révolution industrielle entraîne la création des villes, par conséquent le prolétariat (classe ouvrière). [...]
[...] L'individu disparaît sous ces concepts. Les instances sociales préexistent aux individus et représentent autant de moules sociologiques dans lesquels les individus viennent être formés. Le conflit est une pathologie, des manifestations feutrées qui sont d'après Marx le moteur de l'histoire. Paradigme interactionniste ou atomistique : Il est lié à la sociologie allemande (Weber en est le fondateur). Ce paradigme est centré sur l'individu (l'acteur social). Il met en évidence la manière dont les individus organisent leurs relations avec les autres. [...]
[...] Nous participons nous même à nos contraintes. Le déterminisme soutient la théorie des idéaux types. Si la société façonne l'individu ce dernier la façonne aussi. Chaque paradigme insiste l'un ou l'autre sur ces paradigmes. Page 11 sur 13 - Déterminisme sociologique et liberté individuelle : Existe-t-il une liberté individuelle ? En rapportant le sentiment de liberté à un élément de la vie sociale, on entre dans le cadre de la sociabilité (idée d'aliénation ou de liberté à des formes de vies sociale. [...]
[...] Le travail de la sociologie est d'identifier les structures sociales, de les décrire ainsi que leur structures au sein de groupes sociaux. Les contraintes sociales et politiques déterminent ce que nous sommes. Les paradigmes particuliers se réfèrent au modèle théorique déterminisme. Il y a différentes approches du déterminisme. Tout d'abord, on a le fonctionnalisme. Cette théorie renverse cette explication et part des finalités de l'action qui amènent à son déroulement. Il consiste à s'interroger sur les besoins auxquels répondent tous les comportements. [...]
[...] Cela crée des pathologies sociales. Il sert à montrer du désordre pour mieux intégrer l'ordre par la suite (relâcher la pression pour mieux repartir : principe d'une soupape de sécurité). D'autre part, on a l'approche systématique. Ce concept de système a différents sens selon les auteurs. Pour Pareto, les faits sociaux sont considérés à travers des relations de dépendances réciproques. L'analyse du système social doit être complétée par le système économique (réintroduire dans rationalité économique les sentiments). L'approche est développée dans les études de communication et dans l'étude des entreprises. [...]
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