INTRODUCTION : LES ORGANISATIONS COMME OBJET SOCIOLOGIQUE, PERSPECTIVE HISTORIQUE
1. Un regard récent sur l'entreprise en tant qu'objet sociologique
Les sociologues ne se sont intéressés que récemment à l'entreprise en tant qu'objet sociologique (sociologie des entreprises).
Le fondateur de la sociologie, Weber, s'est intéressé aux entreprises car il considérait que celles-ci étaient à l'origine du système capitaliste ; institutions centrales de la vie économique mais cet intérêt ne sera pas repris par les autres sociologues.
Définition sociologie (2 définitions) :
- Etude de la construction des règles que se donne tout groupe humain pour agir (groupes).
- Etude du sens que les individus donnent à leurs actions (individus).
Il y a deux définitions car deux fondateurs : Durkheim pour la première définition et Weber pour la deuxième. Mais l'entreprise n'a pas trouvé sa place dans ces définitions...
- Durkheim : On a longtemps considéré que les règles étaient définies par les contraintes (techniques, économiques et physiques...). Ces contraintes étaient assez fortes pour entraver la liberté des groupes constituant l'entreprise ; vision déterministe des structures.
Donc la construction des règles est expliquée par l'influence directe des contraintes (internes ou externes). Les règles pouvant varier en raison d'un certain nombre d'éléments de l'environnement. On ne pense pas que l'entreprise est capable d'autonomie car il n'y a pas d'intérêt pour elle.
- Weber : Le premier sens attribué à l'activité des individus fut le travail souvent exclusivement sous son aspect économique. L'entreprise étant un lieu de travail. Par exemple, même pour quelqu'un comme Weber, l'homme au travail est neutre d'un point de vue affectif. Il consacre son temps à l'accomplissement de sa tâche ; tâche délimitée ; rémunération satisfaisante (les motivations de l'individu : objectif de l'entreprise).
Le travail est aussi vu autrement (socio politiquement). Les sociologues (en France) ont adopté une position critique vis-à-vis de l'entreprise. Selon eux, l'entreprise est un lieu d'exploitation des travailleurs c'est-à-dire que les sociologues ont dénoncé les effets pervers du capitalisme et les conséquences du taylorisme. Du coup l'objet d'études des sociologues est le travail et non pas l'entreprise (apparition : mouvement ouvrier, conflits, syndicats...) (...)
[...] Ils ne sont pas à l'origine de l'insatisfaction. A l'inverse, les facteurs d'hygiène peuvent générer de l'insatisfaction chez une personne, ou au mieux, l'absence d'insatisfaction plutôt que de la satisfaction. A partir de cette conclusion, Herzberg distingue deux catégories de besoins : les besoins physiologiques, associés aux facteurs d'hygiène, et les besoins psychologiques, associés aux facteurs de motivation (facteurs moteurs). Cette analyse le conduit à poser les principes de base du concept de l'enrichissement du travail. Pour motiver un employé dans son travail, les éléments correspondant aux facteurs de motivation doivent être incorporés dans la configuration de l'emploi afin de l'enrichir. [...]
[...] - Les caractéristiques organisationnelles : Décentralisation des décisions, niveau hiérarchique. Là aussi, les résultats sont très faibles voir non significatifs car les caractéristiques organisationnelles ne concernent pas toujours l'individu. - Les caractéristiques du travail et les expériences du travail : Déterminant significatif. Ce sont les expériences de travail que vont vivre les individus qui vont favoriser l'implication. Les conséquences Les conséquences positives pour l'entreprise sont une fidélisation pour les salariés, une plus grande loyauté. L'implication organisationnelle affective permet d'orienter les efforts, de mobiliser sur des actions particulières. [...]
[...] Autant d'éléments qui conduisent à une sorte de dérèglementation permanente. Ce constat amène Reynaud à se demander comment les acteurs peuvent être capables d'agir d'une manière qui se reproduit. Il va proposer une réponse : la théorie de la régulation conjointe. Il va montrer que les acteurs ne sont pas aussi autonomes que Crozier et Friedberg le supposaient parce qu'il existe des règles et donc sa théorie va tenter de rendre compte de l'articulation entre contrainte et liberté. Il va expliquer dans cet ouvrage que toute action collective suppose un arbitrage entre contrainte collective et liberté individuelle. [...]
[...] o Le pouvoir de la maîtrise des relations avec l'environnement : Un acteur qui a des relations avec l'environnement d'une entreprise. Ces relations peuvent donner un pouvoir informel important à un vendeur par exemple qui pourra négocier un certain nombre de choses. o Le pouvoir de la communication et de l'information : Le fait de savoir quelque chose ou d'être le premier à le dire ou d'empêcher quelqu'un de le savoir permet de se valoriser, d'avoir du pouvoir informel. C'est ce qui explique les phénomènes de rétention d'information. [...]
[...] On les appelle des conventions. Le courant économique en question est L'économie des conventions C'est un système d'attente réciproque entre des personnes par rapport à leur comportement. Il est nécessaire qu'il y ait des conventions entre des personnes pour qu'ils puissent échanger (coordination). Les conventions peuvent prendre la forme écrite (contrat, accord On désigne les conventions tacites (informelles). Cette économie s'intéresse aux relations entre employeur/salarié, c'est-à- dire une relation par nature à la fois conflictuelle (divergence d'intérêt : théorie des systèmes) et coopérative (nécessité de coopérer pour obtenir des attentes : théorie de la tradition). [...]
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