La Sociologie est une discipline des Sciences sociales créée par Auguste Comte (professeur à la Sorbonne) qui veut en faire une science rigoureuse et positive. Il y aurait la Biologie humaine et la Sociologie pour les Sciences humaines dans une optique du collectif humain. Avant d'utiliser « Sociologie » entre 1830 et 1842, il utilisait l'expression « physique sociale » utilisée par Adolphe Quételet (sociologue belge) qui pense que la Sociologie doit s'appuyer sur l'étude statistique des faits sociologiques alors que Comte pense qu'il faut que la Sociologie s'appuie sur des faits réels. La Sociologie sera en France, relativement littéraire alors, qu'aux EU et en Belgique elle sera quantitative, en utilisant les méthodes statistiques.
1. LA DEMOGRAPHIE
Le mot démographie apparaît en 1855, sous la plume d'Achille Guillard. C'est donc en France que le concept est inventé.
Quételet, dans ses travaux, prend en compte les questions démographiques (natalité, mortalité, suicide, taille des familles) et dans une certaine mesure, ses études relèvent autant de la Sociologie que de la Démographie. D'ailleurs, la Démographie humaine est considérée comme une branche de la Sociologie dans un certain nombre de pays (En France, la discipline s'appelle « Sociologie, Démographie »).
De fait, la Démographie a été créée bien avant 1855. Au 17ème siècle, dans différents pays d'Europe, les premières réflexions scientifiques sur ce sujet se développent. On s'accorde pour considérer que c'est en 1661 à Londres, que la démographie scientifique est créée. C'est un drapier (Graunt : 1620-1674) qui va publier la première étude sur la mortalité des habitants de Londres (« Natural and political observations ») qu'il présente à la royal society, c'est la première étude sociodémographique avec des chiffres. Beaucoup d'indices prêtent à penser que cette étude doit être attribuée à William Petty. C'est donc l'acte de naissance de la démographie comme méthode d'analyse des sociétés. Cette étude s'appuyait sur l'utilisation des bulletins de décès de la ville. (...)
[...] La famille nucléaire absolue favorise le développement du fermage et le départ précoce des enfants. Cela exclue le serf de lignages et la succession des générations sur une même terre les propriétaires sont des nobles ou des bourgeois. Ils sont protégés contre la transformation de l'occupation (loyer) en pure et simple propriété paysanne (la famille nucléaire absolue : pas d'héritage égalitaire donc on peut maintenir les grandes exploitations agricoles). On a une association entre le métayage et la famille comme l'égalité à la base des principes, chaque métayer exploite une parcelle et garde une partie de la production pour lui. [...]
[...] Hervé le Bras qui a écrit l'invention de la France en 1981 qui était un 1er atlas anthropologique et démographique de la France. On va voir les liens que l'on peut établir entre les structures familiales, le mode d'exploitation des terres et les règles d'héritages dans le but de garantir la pérennité de la famille. RELIGION ET STRUCTURE FAMILIALE Dans l'« éthique protestante et l'esprit du capitalisme (1905), Max Weber étudie les liens entre la petite bourgeoisie calviniste en Allemagne essentiellement et le développement de l'industrie. [...]
[...] On a des étrangers qui ne sont pas immigrés. En Allemagne, les enfants et les petits enfants d'étranger restent de la nationalité de leurs parents, aujourd'hui elle a un système qui se rapproche du système français (avant c'était le droit du sang). On peut être un immigré naturalisé ayant eu a nationalité du pays d'accueil. Dans l'UE on a des résidents qui sont étrangers dans le pays où ils résident. En Europe, l'étude des migrations s'est développée à partir des 60's dans le domaine de la sociologie, de la démographie et d'économie qui ont commencé à étudier l'immigration et ses conséquences. [...]
[...] La France du Nord se bat contre les Huguenots protestants, l'Italie fournit de théologiens pour la Réforme. Ainsi, la famille souche possède des conditions terrestres favorables à la contestation du pouvoir des prêtres qui mène au protestantisme rigoriste, orthodoxe. La famille nucléaire absolue possède des conditions favorables à la contestation du pouvoir des prêtres mènent à un protestantisme de nuance arminienne qui conteste moins la position de l'église catholique. La famille souche et des conditions terrestres défavorables à la contestation du pouvoir des prêtres permettent le maintien du catholicisme. [...]
[...] Souvent s'était le fils aîné. A cette co-résidence était associé l'héritage inégalitaire. On va s'intéresser aux liens entre familles souches et le développement au protestantisme. Il reconnaît que l'alphabétisation a permis le protestantisme POURQUOI UN LIEN ENTRE FAMILLE SOUCHE ET ACCEPTATION DE LA METAPHYSIQUE PROTESTANTE ? Dans la famille souche, la structure familiale, codifie le rapport des enfants au père et les rapports entre frères. La métaphysique religieuse, évoque le rapport des hommes à Dieu ou des hommes entre eux. [...]
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