Cours sur la notion de genre en sociologie

Thèmes abordés

Notion de genre, sociologie, anthropologie, rôle social, sexe biologique, stéréotypes, mouvement féministe, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, existentialisme, théorie du genre, égalité des sexes, révolution queer, hétéronormativité, révolution culturelle

Résumé du document

Genre : mot français qui désigne en sociologie l'appartenance d'une personne à un sexe biologique. Il est désigné par des noms pour les personnes (ex : Sophie, Daniel) et par des articles pour des choses (ex : le, la, ce pour le genre neutre). Au départ la distinction du genre n'est que biologique, donc naturelle. Le mot genre est d'abord une notion, ensuite il devient un concept, et après une théorie qui implique que ce soit toute une idéologie.

Extraits

[...] Il a une allocation familiale, compris dans le salaire des parents. De la complémentarité homme-femme Au mariage contrat De la conscience du bien et du mal Au libre choix (dépend de chacun, tue la conscience de l'être) Du bonheur Au bien-être, droit au plaisir (appelé société hédoniste, qui privilégie le plaisir à la place de l'amour, du bonheur) Du père et de la mère Aux reproducteurs De la procréation (on sent une volonté) À la reproduction in vitro (accouplement tout court) Du don de soi À la possession de son corps, au contrôle de sa destinée De toute forme d'autorité légitime (autorité parentale, de l'église . [...]

[...] Son objectif n'est pas seulement la déconstruction du sujet, mais aussi la déconstruction de l'ordre social. Son objectif est donc sociopolitique. Dans leur vocabulaire, ils utilisent les termes déconstruire et reconstruire. Déconstruire : défaire la société qui a existé avec ses valeurs d'hétéronormativité Reconstruire : construire une nouvelle société sous de nouvelles valeurs en combattant le pilier de l'ancienne société (famille, école, église . ) Ils prônent le passage de la modernité vers la postmodernité par la révolution culturelle. Modernité : on reconnaît l'existence des sexes, mais chacun doit le choisir. [...]

[...] Au départ la distinction du genre n'est que biologique, donc naturelle. Le mot genre est d'abord une notion, ensuite devient un concept, et après une théorie qui implique que ce soit toute une idéologie. Au début du 20[e] siècle, des sciences qui étudient l'homme commencent à naitre. Telle que la science de l'anthropologie qui étudie l'homme en tant qu'être qui a une culture. C'est vers le 16[e] siècle que l'étude de l'homme commence d'abord avec les sciences de la nature (ex : physique, chimie . [...]

[...] Ceci marquerait l'extinction de la race humaine, c'est la phase post-humanité. Néanmoins à cette problématique, une théoricienne américaine va proposer la reproduction artificielle des êtres humains dans laquelle on soutire d'une part la semence masculine (spermes) et d'autre part la semence féminine (ovule) qu'on mettra dans des machines pour fécondation in vitro. Ainsi on met un terme à la famille et aux rôles sociaux que les reproducteurs doivent jouer. La théorie du QUEER s'inspire du marxisme qui aborde la question de la lutte des classes. [...]

[...] Cette union se radicalisera par des positions extrémistes s'insurgeant contre l'hétéronormativité. Le féminisme du genre et le mouvement gay vont se caractériser par la volonté de dépasser la socialisation en adoptant l'idéologie du libre choix. On remarquera lors cette alliance que le mouvement féministe sera de plus en plus absorbé par le mouvement gay. De moins en moins il sera question de la reconnaissance de la distinction des sexes, de l'égalité des droits . de plus en plus il sera question de reconnaissance individuelle par le dépassement biologique. [...]