Afin d'introduire la discipline, nous allons commencer par donner quelques définitions importantes :
Définitions :
- Ethnographie : écriture des cultures, des peuples. Premier travail que l'on effectue à partir des donnés collectées sur le terrain.
- Éthologie : science des cultures : 2eme étape, moment où l'on analyse ce que l'on a recueilli dans l'ethnographie, et on va essayer de les interpréter. On se limite à un domaine d'étude, ou une région culturelle
- Anthropologie : anthropos : homme. Science de l'homme, qui propose une connaissance générale de l'être humain, qui devrait être valable pour l'ensemble des sociétés, dans l'espace et dans le temps.
Selon Claude Levis-Strauss, nous partons de l'ethnographie pour aller vers l'anthropologie, on part du local pour aller dans le global.
La pensée anthropologique est née dans la société occidentale, qui s'est forgée une image particulière de l'autre, qui avait une certaine curiosité pour l'altérité, et également fascinée par la question de l'origine de l'humanité.
Cette curiosité pour l'autre est née avec les premiers grands voyageurs européens (Marco Paolo: marchant vénitien qui est allé en Chine, fait prisonnier, il a alors raconté son voyage, Le Livre des Merveilles, plein de détails, mais très cohérent). L'altérité de l'Occident était alors plutôt orientale.
Plus tard, avec Christophe Colomb et Pedro Cabral, qui pensaient tous deux arrivées en Inde, mais arrivés en Amérique. Il s'agit d'une des grandes découvertes qui est considérée comme une étape majeure entre Moyen-Age et les temps modernes.
Commence alors un va-et-vient intense entre les deux continents, les hommes partent souvent en quête de salut, ils s'imaginent arrivés aux limites du monde, au paradis perdu (...)
[...] Par l'observation participante, le but est de comprendre le point de vue de l'autre, sa façon de voir le monde, ce n'est donc pas que de la technique. Le but est de comprendre l'autre, mais on ne devient pas l'autre, on s'en approche suffisamment pour le comprendre, mais on ne devient pas comme lui. Par un effet de retour, quand on essaye de comprendre l'autre, on se comprend aussi soi-même. Cela permet de relativiser les valeurs, cela remet en question l'universalité qu'on donne parfois à nos points de vue. «L'anthropologie dresse devant l'homme un immense miroir, où il peut se regarder lui-même dans son infinie diversité». [...]
[...] Cela montre que l'on ne nait pas humain. Les enfants sauvages étaient considérés comme des mauvais sauvages. Mais ont également alimenté l'image du bon sauvage (Le Livre de la jungle, Tarzan . La méthode: Les premiers à faire des descriptions des autres cultures sont les voyageurs. Leurs récits vont être mobilisés par les scientifiques, pour tenter de comprendre les culture des autres. Ils ne voyageaient donc pas. On partait de discours inscrit dans un imaginaire européen. Confusion entre la réalité, et l'imaginaire européen. [...]
[...] soit une fascination totale de cet autre exotique, sauvage (le bon sauvage: Rousseau, mythe qui idéalise l'indien, et qui s'imagine que cet état de nature constitue un âge d'or, idéal d'un état de nature) . soit un rejet (mythe du mauvais sauvage: l'autre ne peut être que le repoussoir de l'Occident, personnifié par la figure du Noir, avec l'idée d'un infériorité, qui se base sur la bible une nouvelle fois: la malédiction de Cham (voir sur internet). C'est cette interprétation qui a nourri le mythe du mauvais sauvage.) Autre élément important: la question de l'origine des hommes. Nouvelle interprétation à partir du 17eme siècle (avant il était fait à l'image de Dieu). [...]
[...] Ce qui change est alors la culture, elle va être acquise en fonction des cultures. Cela a alors une implication éthique: reconnaissance de la différence, mais également de l'égalité entre les hommes. L'anthropologie devient alors une science sociale. Elle a apporté des preuves concrètes de la diversité des cultures, ou des invariants (ce qui ne change pas) culturels. L'enfant sauvage: figure d'un autre étrange, qui nait entre le 16eme et le 18eme, qui ont grandi dans un isolement totale de la société, nu, qui mange cru, et qui ne parle pas. [...]
[...] Selon Claude Levis-Strauss, nous partons de l'ethnographie pour aller vers l'anthropologie, on part du local pour aller dans le global. La pensée anthropologique est née dans la société occidentale, qui s'est forgée une image particulière de l'autre, qui avait une certaine curiosité pour l'altérité, et également fascinée par la question de l'origine de l'humanité. Cette curiosité pour l'autre est née avec les premiers grands voyageurs européens (Marco Paolo: marchant vénitien qui est allé en Chine, fait prisonnier, il a alors raconté son voyage, Le Livre des Merveilles, plein de détails, mais très cohérent). [...]
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