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Quel est le lien entre la consommation et les classes sociales ?
En quoi la consommation construit-elle les classes sociales ?
Les différences de consommation rendent visibles les hiérarchies, les classes. C'est un thème très classique dans la sociologie qui, au départ (à la fin du 19e – début 20e), est plutôt étudiée statistiquement. On peut citer deux sociologues en particulier :
- Frédérique Le Play
- Engel
[...] Le revenu a un impact sur la consommation mais il y a aussi les enjeux symboliques de la C° (goûts, valeurs). I. Les premières approches : consommation et appartenance sociale Halbwachs : consommation et système de valeurs. Les premières approches sociologiques seront de montrer l'importance de l'appartenance sociale sur la C°. Le 1er à essayer de mettre en avant ces liens complexes est Maurice Halbwachs (1877 – 1945). C'est un disciple de Durkheim et va prolonger son travail sur les classes sociales. [...]
[...] La C° reflète donc la position sociale des individus. • Il y a deux tendances contradictoires dans les évolutions de la C° : - Moyennisation = culture classe moyenne accessible à tous, démocratisation de beaucoup de biens de C°. - C° fortement distinctives = accès au service d'autrui, loisirs, etc • La classe sociale ne peut pas être le seul facteur déterminant de la C°. Il y a aussi d'autres effets qui jouent sur le type de C° : - L'âge/la génération = exemple du « rapport à l'écran ». [...]
[...] - Se distinguer/se différencier des autres la différence de C° montre la différence de classes sociales. - Se montrer supérieure aux autres hiérarchies avec l'idée que certaines C° sont supérieures, légitimes, alors que d'autres sont dévalorisés. Dans la C° il y a des enjeux de pouvoir où certains voudrons être supérieurs aux autres (« dominants et dominés »). Ces jeux sont complexes car ils dépendent de la situation sociale : parfois dans une situation on peut être « dominant » mais « dominé » face à d'autres groupes sociaux. [...]
[...] Un espace des styles de vie. Le style de vie et la C° sont liés à la position dans l'espace social. Ce style de vie est confronté à des jugements omniprésents sur les autres classes sociales. Ces jugements peuvent être positifs, de retraits ou négatifs jeux de différenciation et de domination, c'est-à-dire qu'il y a des « luttes invisibles » de légitimité dans la C° chacun essaye de légitimer ses goûts culturels. Les trois classes ont des rapports différents avec la légitimité sociale : - Classes « dominante » = forte légitimité sociale de leurs goûts culturels. [...]
[...] Il va s'intéresser à deux groupes sociaux (ouvriers et employés) et trois niveaux de revenus (inférieur, intermédiaire et supérieur). Il va observer les cb de l'alimentation, des vêtements, du logement, du chauffage et autres. Constats à revenu égal : - Le cb de l'alimentation est plus important pour les ouvriers. - Le cb des vêtements, logement et chauffage est supérieur pour les employés. - Le cb des dépenses annexes est inférieur pour les ouvriers. ⇨ À revenu égal, les deux catégories n'ont pas la même structure de dépenses. [...]
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