Karl Marx
1818 - 1883 Né à Trèves en Rhénanie - Issu d'une famille juive et aisée. Grand père : rabbin, père : avocat donc plutôt de tendance libérale converti au protestantisme et a été sensible aux idées de la Révolution française.
Etudes : droit (à cause du père) puis philo (docteur en philo) puis souhaite se consacrer à l'activité politique.
S'oriente ensuite vers le journalisme 1842 : rédacteur en chef de la gazette rhénane (journal de l'opposition démocratique et bourgeoise).
Sous la pression des autorités gouvernementales prussiennes contre l'opposition de gauche, il est amené à se radicaliser et à s'exiler à plusieurs reprises (Paris, Londres, Berlin). Commence à rentrer en contact avec des ouvriers révolutionnaires et communistes.
1864 : à la tête de l'AIT : l'association internationale des travailleurs.
OUVRAGES PRINCIPAUX :
Le manifeste du parti communiste (1848)
Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852)
Le Capital (1867)
Avec la Révolution industrielle, le travail à l'usine remplace progressivement le travail à domicile, l'ouvrier remplace ainsi l'artisan. Marx s'intéresse à cette classe laborieuse et pense qu'elle est à l'origine du changement social (...)
[...] Prolongements : Bourdieu, Durkheim = déterminisme, holisme. II.1 - Le reflux du marxisme dans la pensée contemporaine Il s'agit de la remise en cause de la notion de classe sociale et l'idée de bipolarisation de la structure de classes des sociétés capitalistes. A l'époque de Marx, la montée en puissance du capital et l'accroissement quantitatif de la classe ouvrière ont semblé confirmer sa thèse. Les mutations techniques et la concurrence n'ont cessé de concentrer le capital et ainsi de faire "sombrer dans le prolétariat des pans entiers de la classe dirigeante" et les représentant des classes moyennes, càd pour Marx, "le petit industriel, le petit commerçant, l'artisan, le paysan". [...]
[...] Les rapports de production sont basés sur l'accumulation du capital et du travail. L'accumulation capitaliste est tout d'abord l'extension du rapport social principal fondé sur l'exploitation ouvrière. Ce que vend l'ouvrier, c'est sa force de travail et sa rémunération tend à s'établir à un niveau qui correspond aux dépenses nécessaires pour assurer son renouvellement (on appelle cela un salaire de subsistance). C'est une marchandise comme une autre dont la valeur est déterminée par la quantité de travail social que demande sa production. [...]
[...] Différences entre la conception marxiste et wébérienne des classes sociales. II.2 - La transformation des conflits De fait, la majorité des sociologues actuels, même s'ils concèdent à Marx une capacité à interpréter le capitalisme de son temps, considèrent que les évolutions contemporaines sont de nature à rejeter les théories marxistes. Ex. Sociologie américaine (Warner) : analyse la structure sociale en termes de strates plutôt qu'en termes de classes, donc nul rapport d'exploitation et nul antagonisme, mais simplement une gradation de positions de richesse, de pouvoir et de prestige au sein de laquelle la mobilité sociale brouille les frontières. [...]
[...] Ainsi, il ne suffit pas qu'une classe ait des intérêts en commun (classe en soi) pour que ses membres se mobilisent. Il faut qu'ils aient conscience de ces intérêts (classe pour soi). Une classe n'a conscience d'elle même que si elle découvre qu'elle a une lutte à mener contre d'autres classes. I.2 - La lutte des classes I - Classes et rapports de production La liberté de la classe opprimée passe par l'abolition de toute classe. Pour supprimer son exploitation, le prolétariat doit renverser la bourgeoisie : c'est la révolution prolétarienne. [...]
[...] Actualité de la pensée de l'auteur et prolongement : Classes sociales, nouveaux mouvements sociaux. I - L'ANALYSE DE MARX I.1 - La théorie des classes sociales I - Définition des classes sociales I - Classes et conscience de classe I.2 - La lutte des classes I - Classes et rapports de production I - La lutte des classes, moteur du changement social II - LES PROLONGEMENTS CONTEMPORAINS II.1 - Le reflux du marxisme dans la pensée contemporaine II.2 - La transformation des conflits II.3 - Le déclin des conflits de classes ? [...]
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